Nouvelles espèces de lézards décrites en 2015.

Vincent NOËL - 17 avril 21016.

77 nouveaux taxons (ou taxa) de lézards (squamates non ophidiens) ont été décrits en 2015 selon Reptile-database. La liste ci-dessous n'est pas exhaustive : le site Novataxa citant d'autres nouvelles espèces non encore inscites dans la reptile database, mais la recheche sur novataxa se montre très fastidieuse!

Comme l’an passé, les gekkotiens tiennent le haut du pavé avec 33 nouvelles espèces de geckos et pygopodes.


A noter que chez un bon nombre d’espèces, notamment chez les gekkotiens, les caractères permettant de distinguer les nouvelles espèces des espèces proches sont très discrets et complexes. Il s’agit souvent des décomptes d’écaillures, de tubercules et quelques détails de motifs et de coloration : bref ça ne saute pas du tout aux yeux ! Leur identification est donc difficile, nous n’entrons pas ici dans les détails, il faut se reporter aux publications originales mais autant dire que dans de nombreux cas c’est affaire de spécialistes aux yeux bien affutés et à la loupe bien nettoyée !

Nota : LMC signifie longueur museau-cloaque ou longueur du corps sans la queue.


Gekkotiens

Eublepharidés
  • Goniurosaurus kadoorieorum YANG & CHAN, 2015 
  • Goniurosaurus kwangsiensis YANG & CHAN, 2015 
G. kadoorieorum est originaire de la province chinoise de Guanxgi Zhuang, la localité exacte n’ayant pas été publiée pour éviter les prélèvements destinés aux « collectionneurs » ! Son nom a été donné en hommage aux frères Kadoori qui ont œuvré pour l’étude et la protection de la biodiversité. Ce gecko mesure 11 à 12 cm de LMC et se caractérise, entre autres, par la coloration vert olive de son iris. Il fait partie du groupe d’espèces G. luii. La localisation exacte de la seconde espèce, G. kwangsiensis, est également tenue « secrète », n’étant révélée qu’aux chercheurs. Légèrement plus petit (9-11 cm de LMC), il se distingue par une série de détail des motifs et d’écaillure. Il fait également partie du groupe G. luii. Les deux espèces ont une robe typique des Goniurosaurus : une coloration de fond claire et des bandes transversales droites ou formant des arcs de cercle soit uniformément sombres, soit brillamment colorées de orange ou rose en leur centre. La tête est marquée de taches noires. Ce sont de beaux geckos graciles, à la queue courte et épaisse, qui vivent dans les régions karstiques couvertes de forêts humides et riches en grottes calcaires. Ces régions sont riches en espèces distinctes et cryptiques, de nombreux nouveaux taxons y ont été décrite ces dernières années.
Référence : YANG, JIAN-HUAN & BOSCO PUI-LOK CHAN 2015. Two new species of the genus Goniurosaurus (Squamata: Sauria: Eublepharidae) from southern China. Zootaxa 3980 (1): 067–080




Gekkonidés :
  • Blaesodactylus microtuberculatus JONO, BAUER, BRENNAN & MORI, 2015 :
Le genre Blaesodactylus, endémique de Madagascar, comprend 5 espèces. En décembre 2012, l’équipe de Teppei Jono collecte un spécimen différent de l’espèce connue localement, B. boivini. Ce gecko est originaire de la pointe nord de Madagascar, sa localité type se situant dans le parc national d’Ankarana, une région très connue car figurant souvent dans les documentaires et qui se caractérise par ses escarpements calcaires impressionnants et difficilement accessibles. Mesurant environ 11 cm de LMC, sa queue est légèrement plus longue que la LMC. Sa coloration est grise-brune avec des bandes transversales brunes et une rangée de 5 taches brunes le long du dos. Il se différentie des autres espèces, notamment de B. boivini qui vit dans la même région, par différents critères assez discrets comme des tubercules plus petits sur le dos (d’où son nom), et leur absence sur la face dorsale de la queue. C’est un gecko saxicole qui vit dans les édifices rocheux calcaires, alors que B. boivini vit dans les forêts : bien que vivant dans la même région, les deux espèces n’occupent donc pas le même habitat. Toutefois les deux espèces se côtoient occasionnellement puisque un spécimen de la nouvelle espèce a été collecté à seulement quelques mètres d’un spécimen de B. boivini. L’article de Jono & al. comprend aussi une phylogénie du genre Blaesodactylus fondée sur une étude génétique des 5 espèces.
Référence : JONO, TEPPEI; AARON M. BAUER, IAN BRENNAN & AKIRA MORI 2015. New species of Blaesodactylus (Squamata: Gekkonidae) from Tsingy karstic outcrops in Ankarana National Park, northern Madagascar. Zootaxa 3980 (3): 406–416
  • Cnemaspis adii SRINIVASULU, KUMAR & SRINIVASULU, 2015 :
Le genre Cnemaspis s’est encore avéré riche en nouvelles découvertes. Il comprend aujourd’hui 120 espèces. Déjà en 2014, 12 nouvelles espèces furent décrites, en 2015 elles sont au nombre de 3, décrites chacune dans une publication différente. C. adii, doit son nom à Aditya Srinivasulu, surnommé « Adi » et qui fut le collecteur des spécimens types dans le village d’Hampi, situé dans l’état de Karnataka au sud-ouest de l’Inde. Ces spécimens ont été collectés au sein du site historique d’Elephant Stable, de vaste « écuries » en pierre pour éléphants. C’est un petit gecko au corps élancé, à la queue fine et longue, mesurant 3 cm de LMC seulement. Il se distingue des autres espèces d’Inde continentale par différents détails comme l’absence d’épines au niveau des flancs, l’absence d’écailles carénées au niveau du ventre et de la gorge, etc… Il ressemble beaucoup à C. yercaudensis, mais outre une taille plus grande, il se distingue aussi par la présence, chez les mâles, de deux pores fémoraux pour chaque cuisse et deux cloacaux, un nombre supérieur d’infralabiales et de supralabiales (9 au lieu de 7) et la présence de marques noires sur le ventre et la gorge.
Référence : SRINIVASULU, CHELMALA; GANDLA CHETHAN KUMAR & BHARGAVI SRINIVASULU 2015. A new species of Cnemaspis (Sauria: Gekkonidae) from Northern Karnataka, India. Zootaxa 3947 (1): 085–098
  • Cnemaspis mahsuriae GRISMER, WOOD, QUAH, ANUAR, NGADI & AHMAD, 2015 :
Cette espèce de gecko est endémique de l’île de Langkawi, sur la côte ouest de la péninsule malaise. Mesurant au maximum 36,6 mm de LMC, cette espèce est très proche de C. harimau et C. affinis, qui sont néanmoins plus grands. C. mahsuriae ne possède pas de pores cloacaux, sa coloration est également différente ne possédant par exemple pas de bandes transversales noires et blanches sur la queue. Un ensemble d’autres caractères permet de les différentier assez facilement. Ce gecko vit sur les zones rocheuses dans les forêts humides de la montagne de Gunung Raya qui culmine à 881 m, les spécimens types ayant été collectés entre 400 et 657 m. Une autre espèce de Cnemapsis, C. roticanai vit également sur cette île. Son nom vient d’une histoire locale datant des années 1800 et dont la malheureuse héroïne est une femme du nom de  Mahsuri Binti Pandak Mayah.
Référence : GRISMER, L. LEE; P. L. WOOD, JR., EVAN S. H. QUAH, SHAHRUL ANUAR, EHWAN NGADI & NORHAYATI AHMAD 2015. A new insular species of Rock Gecko (Cnemaspis Boulenger) from Pulau Langkawi, Kedah, Peninsular Malaysia. Zootaxa 3985 (2): 203–218


  • Cnemaspis rajabasa AMARASINGHE, HARVEY, RIYANTO & SMITH, 2015 :
Cette espèce est originaire de la pointe sud de Sumatra, habitant le mont Rajabasa, un volcan duquel elle tient son nom. L’espèce semble faire partie du groupe C. kendalli. Ce gecko vivant dans les zones rocheuses à basse altitude et en milieu tropical humide, mesure au maximum 58 mm de LMC.
Référence : Amarasinghe, A.A. Thasun; Michael B. Harvey, Awal Riyanto, and Eric N. Smith 2015. A New Species of Cnemaspis (Reptilia: Gekkonidae) from Sumatra, Indonesia. Herpetologica Jun 2015, Vol. 71, No. 2: 160-167
  • Cyrtodactylus bobrovi NGUYEN, LE, VAN PHAM, NGO, HOANG, THE PHAM & ZIEGLER, 2015.
  • Cyrtodactylus otai NGUYEN, LE, VAN PHAM, NGO, HOANG, THE PHAM & ZIEGLER, 2015.
 Encore deux nouvelles espèces des forêts karstiques originaires de la province de Hoa Binh dans le nord-ouest du Vietnam, mais cette fois-ci pour le genre Cyrtodactylus. C. bobrovi est nommée en l’honneur de Vladimir Bobrov qui a beaucoup travaillé sur les lézards du Viêt-Nam et a publié de nombreux articles à ce sujet. Cette espèce mesurant moins de 10 cm de LMC se différentie des autres Cyrtodactylus indochinois par des caractères très discrets comme le décompte des écailles ventrales, dorsales ou des tubercules sur le corps ainsi que quelques détails des motifs du corps comme la présence de taches sombres sur la tête et la nuque, le collier irrégulier au niveau de la nuque, 5 à 6 bandes sombres sur le dos, entre les pattes antérieures et postérieures. C. otai est l’espèce sœur de C. bobrovi et habite également les forêts karstiques de la province de Hoa Binh, au sud-ouest d’Hanoï, au Viêt-Nam. Comme C. borbovi, sa détermination est complexe et nécessite de recouper des caractères nécessitant une observation minutieuse. Elle se différentie de C. bobrovi par un nombre de pores cloacaux plus nombreux chez les mâles (5 chez C. bobrovi contre 7-8 chez C. otai) ainsi que par un nombre de cils au niveau des yeux plus faible (33-37 pour C. bobrovi  contre  26-30 chez C. otai). L’article de Nguyen et al. énumère une liste impressionnante de caractères différentiant ces deux espèces des autres, un vrai casse-tête ! La plupart des spécimens ont été capturés sur les édifices rocheux calcaires au sein de la forêt humide, en général à l’entrée des caves en début de nuit.
Référence : NGUYEN, TRUONG QUANG; MINH DUC LE, ANH VAN PHAM, HAI NGOC NGO, CHUNG VAN HOANG, CUONG THE PHAM & THOMAS ZIEGLER 2015. Two new species of Cyrtodactylus (Squamata: Gekkonidae) from the karst forest of Hoa Binh Province, Vietnam. Zootaxa 3985 (3): 375–390
 
  • Cyrtodactylus inthanon KUNYA, SUMONTHA, PANITVONG, DONGKUMFU, SIRISAMPHAN & PAUWELS, 2015.
 Cette nouvelle espèce a été découverte sur le plus haut sommet de Thaïlande, le Doï Inthanon (2 565 m) dont l’herpétofaune fut peu étudiée jusqu’alors et où l’on ne connaissait aucun gecko du genre Cyrtodactylus. Le Doï Inthanon, situé au nord-ouest de la Thaïlande, est couvert de forêt tropicale, c’est aussi un parc national. Le spécimen type a été capturé à 700 m d’altitude. Ce petit gecko de 87,3 mm de LMC maximum se distingue principalement par un recoupements de décompte d’écailles, tubercules et quelques détails de motifs et de coloration fort discrets. A noter que la publication propose un nom scientifique français, chose assez rare : Cyrtodactyle du Doï Inthanon.
Référence : KUNYA, KIRATI; MONTRI SUMONTHA, NONN PANITVONG, WUTTIPONG DONGKUMFU, THANA SIRISAMPHAN & OLIVIER S. G. PAUWELS 2015. A new forest-dwelling Bent-toed Gecko (Squamata: Gekkonidae: Cyrtodactylus) from Doi Inthanon, Chiang Mai Province, northern Thailand. Zootaxa 3905 (3): 573–584
 
  • Cyrtodactylus psarops HARVEY, O'CONNELL, BARRAZA, RIYANTO, KURNIAWAN & SMITH, 2015 
  • Cyrtodactylus semicinctus HARVEY, O'CONNELL, BARRAZA, RIYANTO, KURNIAWAN & SMITH, 2015 :
 Ces deux espèces originaires de Sumatra, vivent dans les forêts tropicales des montagnes de Bukit Barisan (province de Lampung). C. psarops atteint environ 8 cm de LMC, il est proche parent C. semenanjugensis vivant sur la péninsule malaise. Bien que les auteurs notent qu’ils sont très différents des autres Cyrtodactylus de la Sonde, les caractères restent discrets se limitant à des détails d’écaillure. C. semisinctus, qui signifie « semi-annelé » fait référence aux anneaux incomplets de la queue. Les spécimens ayant servi à la description ont été collectés au-dessus de Kayu Aro à une altitude comprise entre 1705 et 2006 m, c’est donc une espèce de montagne d’une taille sensiblement identique à celle de C. prasops.
Référence : HARVEY, MICHAEL B.; KYLE A. O’CONNELL, GABRIEL BARRAZA, AWAL RIYANTO, NIA KURNIAWAN & ERIC N. SMITH 2015. Two new species of Cyrtodactylus (Squamata: Gekkonidae) from the Southern Bukit Barisan Range of Sumatra and an estimation of their phylogeny. Zootaxa 4020 (3): 495–516
 
  • Cyrtodactylus ranongensis SUMONTHA, PAUWELS, PANITVONG, KUNYA & GRISMER, 2015 :
Cette espèce a été découverte en Thaïlande, dans la province de Ranong (partie thaïlandaise de la péninsule malaise), plus précisément dans le sous-district de Tambon. Elle a été décrite à partir de trois spécimens capturés en 2007 et 2008. C’est un petit gecko de 6 cm de LMC maximum qui se différentie des autres espèces par des détails d’écaillure, l’observation des tubercules ainsi que sa coloration qui est marquée de taches sombres et ne présente pas de barres transversales, la queue en revanche est marquée de 10-13 bandes sombres, l’iris de l’œil est rouge. C’est une espèce forestière de plaine.  
Référence : SUMONTHA, MONTRI; OLIVIER S. G. PAUWELS, NONN PANITVONG, KIRATI KUNYA & L. LEE GRISMER 2015. A new lowland forest Bent-toed Gecko (Squamata: Gekkonidae: Cyrtodactylus) from Ranong Province, peninsular Thailand. Zootaxa 3911 (1): 106–118
  • Cyrtodactylus rosichonariefi RIYANTO, GRISMER & WOOD, 2015 :
Ce petit gecko de moins de 6 cm de LMC a été découvert sur l’île de Baganura ou grande Natuna, une île se situant entre la pointe sud de la péninsule malaise et le nord-ouest de Bornéo. Son nom qui écorche les lèvres est l’assemblage du nom de deux scientifiques indonésiens : l’entomologiste Rosichon Ubaidillah et Ahmad Jauhar Arief, ancien du directeur du Museum Zoologicum Bogoriense. La différentiation de cette espèce avec les nombreuses autres espèces proches est difficile et se fait essentiellement sur des détails d’écaillure, l’observation des tubercules et autres détails anatomiques comme le nombre de lamellae. L’espèce est considérée comme très proche de C. majulah décrite en 2012.
Référence : RIYANTO, AWAL; L. LEE GRISMER & PERRY L. WOOD, JR. 2015. Cyrtodactylus rosichonariefi sp. nov. (Squamata: Gekkonidae), a new swamp-dwelling bent-toed gecko from Bunguran Island (Great Natuna), Indonesia. Zootaxa 3964 (1): 114–124
 
  • Dixonius taoi BOTOV, PHUNG, NGUYEN, BAUER, BRENNAN & ZIEGLER, 2015 :
Le genre Dixonius ne se compose que de 6 espèces vivant dans le sud-est asiatique, dont 4 furent décrites après 2004. Ce sont de petits geckos élancés, vivant sur ou près du sol dans les sous-bois des forêts humides ; leurs doigts sont élargis à leur extrémité formant un petit triangle juste avant la griffe. Cette nouvelle espèce a été décrite sur la base de 5 spécimens capturés sur l’île de Phu Quy, dans la province sud-vietnamienne de Binh Thuan. Elle ne mesure que 44 mm de LMC, de couleur brune il possède de petites tâches jaunes à orange alignés sur les flancs ainsi que des marques sombres irrégulières et réticulées sur le dos.
Référence : BOTOV, ANDREAS; TRUNG MY PHUNG, TRUONG QUANG NGUYEN, AARON M. BAUER, IAN G. BRENNAN & THOMAS ZIEGLER 2015. A new species of Dixonius (Squamata: Gekkonidae) from Phu Quy Island, Vietnam Zootaxa 4040 (1): 048–058
 
  • Gekko aaronbaueri TRI, THAI, PHIMVOHAN, DAVID & TEYNIÉ, 2015 :
Le genre Gekko est à la fête en cette année 2015… pourtant peu festive du côté d’Homo sapiens ! Commençons par une espèce dédiée au grand herpétologue américain Aaron Bauer, descripteur ou co-descripteur de plus de 150 espèces ces 20 dernières années et qui a vu son nom utilisé comme taxon pour 3 autres espèces de geckos. G. aaronbaueri est un gecko de taille moyenne avec 8 cm de LMC. Il est de couleur gris foncé, le corps est marqué de taches blanchâtres bordées de jaune. Les spécimens types ont été collectés dans la grotte de Lom Yen, en pleine forêt tropicale, dans la province de Khammouan au centre du Laos. Il appartient au groupe G. japonicus. A noter que deux français ont participé à cette description : Patrick David du Muséum national d’Histoire Naturelle de Paris et Alexandre Theynié de la société d’histoire naturelle Alcide d’Orbigny (Puy-De-Dôme). 
Référence : NGO, VAN TRI; PHAM HONG THAI, ANORATH PHIMVOHAN, PATRICK DAVID & ALEXANDRE TEYNIÉ 2015. Gekko aaronbaueri, a new gecko (Squamata: Gekkonidae) from central Laos. Zootaxa 3914 (2): 144–156
 
  • Gekko boehmei LUU, CALAME, NGUYEN, LE & ZIEGLER, 2015
  • Gekko bonkowskii LUU, CALAME, NGUYEN, LE & ZIEGLER, 2015
  • Gekko sengchanthavongi LUU, CALAME, NGUYEN, LE & ZIEGLER, 2015 :
La publication de LUU et al. décrit trois espèces différentes des forêts karstiques du centre du Laos (province de Khammouan) comme G. aaronbaueri. G. boehmei espèce rend hommage à un grand herpétologue, connu notamment des passionnés de varans : Wolfgang Böhme de l’Université de Bonn (Allemagne). Cette première espèce appartient au groupe G. petricolus et mesure 10 cm de LMC. Le corps est marqué par des points noirs sur les flancs et une rangée vertébrale de taches ovales de couleur grise. La seconde espèce décrite, G. bonkowskii, hommage à une autre zoologiste allemand, de l’Université de Cologne, le professeur Michael Bonkowski. Mesurant entre 6 et 7 cm de LMC, cette espèce également originaire des forêts karstiques du centre du Laos et est marquée de taches grises et noires sur le corps. Enfin, Gekko sengchanthavongi, troisième espèce décrite dans cet article et quatrième espèce nouvelle pour ce genre en 2015 orignaire de la province de Khammouan au Centre du Laos. Il s’agit d’une espèce du groupe G. japonicus mesurant autour de 7 cm de LMC dont le dos est marqué de bandes transversales sombres. Il a été nommé en l’honneur de Sinnasone Sengchanthavong du Natural Resources and Environment Department of Khammouane Province.
Référence : LUU, VINH QUANG; THOMAS CALAME, TRUONG QUANG NGUYEN, MINH DUC LE& THOMAS ZIEGLER 2015. Morphological and molecular review of the Gekko diversity of Laos with descriptions of three new species. Zootaxa 3986 (3): 279–306
 
  • Gekko kwangsiensis YANG, 2015 :
 Ce nouveau gecko du groupe G. japonicus décrit par Jiahn-Huan YANG du Kandoori Farm and Botanical Garden de Hong-Kong est originaire de la province chinoise du Guanxgi comme son nom l’indique. Les six spécimens ayant servi à la description ont été prélevés près de la ville de Nanning. Il mesure 6,5 à 7 cm de LMC, le dos est marqué de 9 ou 10 fines bandes transversales blanches, la queue d’anneaux blancs et blancs bien marqués ; caractères à recouper avec des détails d’écaillure.
Référence :YANG, JIAN-HUAN 2015. A new species of the genus Gekko Laurenti (Squamata: Sauria: Gekkonidae) from Guangxi, China. Zootaxa 3936 (2): 287–295.
  • Hemidactylus adensis SMID, MORAVEC, KRATOCHVIL, NASHER, MAZUCH, GVOZDIK & CARRANZA, 2015
  • Hemidactylus awashensis SMID, MORAVEC, KRATOCHVIL, NASHER, MAZUCH, GVOZDIK & CARRANZA, 2015
  • Hemidactylus mandebensis SMID, MORAVEC, KRATOCHVIL, NASHER, MAZUCH, GVOZDIK & CARRANZA, 2015 :  
H. adensis a été découvert près de la capitale yéménite, Aden. Lors d’une étude précédente datant de 2013, plusieurs populations distinctes furent mises en évidence par des analyses génétiques et déboucha sur la description de 3 nouvelles espèces ainsi qu’à la résurrection d’un taxon décrit en 1827 (H. granosus). La publication de 2015 a permis de décrire deux autres taxons. Membre du groupe H. robustus, H. adensis mesure environ 4 cm de LMC. Son corps est gris, marqué par deux bandes brunes partant du nez, passant par les yeux et longeant les côtés du dos jusqu’au bassin qui est marqué de deux ou trois bandes transversales. H. awashensis, considérée alors comme une population de H. macropholis, vit dans la région aride d’Oromia en Ethiopie. Mesurant au maximum 5,5cm de LMC, il possède une tête assez large et de grands yeux, le corps est gris marqué de rangées de taches sombres qui longent la colonne vertébrale et se transforment en barres transversales au niveau de la queue. Son nom vient du site d’où proviennent les spécimens utilisés pour sa description, dans le parc national d’Awash et qui ont été collectés à une altitude avoisinant des 1 000 m. C’est un gecko vivant en milieu rocheux comme c’est souvent le cas des Hemidactylus. Enfin, H. mandebensis, est originaire du Yémen comme H. adensis. Ce petit gecko de 4 cm de LMC est également un habitant des zones rocheuses et sèches à une altitude de 1200 m (localité type). Le corps est marqué de motifs irréguliers bruns et de tubercules clairs, deux bandes sombres partent de l’arrière de l’œil.
Référence : Šmíd J, Moravec J, Kratochvíl L, Gvo?dík V, Nasher AK, Busais SM, Wilms T, Shobrak MY, Carranza S 2013. Two newly recognized species of Hemidactylus (Squamata, Gekkonidae) from the Arabian Peninsula and Sinai, Egypt. ZooKeys 355: 79–107
  • Hemidactylus hemchandrai DANDGE & TIPLE, 2015 :
Ce gecko mesurant 6 à 8 cm de LMC est originaire de l’état de Maharastra en Inde près du parc national de Nevaga au centre du pays. Cette région alterne les forêts sèches et humides, l’espèce vit sur les rochers dans les zones ouverte set sèches.
Référence : Dandge, Parag Hemchandra; Ashish Diliprao Tiple 2015. A New Species of Rupicolus Gecko of the Genus Hemidactylus Oken, 1817 (Reptilia: Squamata: Gekkonidae) from Maharashtra, Central India. Russ. J. Herpetol. 22 (3): 233-240
  • Hemidactylus yajurvedi MURTHY, BAUER, LAJMI, AGARWAL & GIRI, 2015
 Encore une espèce d’Hemidactylus indienne, originaire également du centre de l’Inde, dans la région de Kanker, état de Chhattisgarh, plus à l’est que H. hemchandrai. Il est légèrement plus grand (max 98 mm de LMC) et ressemble beaucoup à H. giganteus. L’espèce a été nommée en l’honneur de Dr. Hanumnth Narasimhachar Yajurvedi de l’Université de Mysore (Inde).
Référence : MURTHY, B.H.C.K.; AARON BAUER, APARNA LAJMI, ISHAN AGARWAL & VARAD B. GIRI 2015. A new rock dwelling Hemidactylus (Squamata: Gekkonidae) from Chhattisgarh, India Zootaxa 4021 (2): 334–350
  • Hemiphyllodactylus bintik GRISMER, WOOD, ANUAR, QUAH, MUIN, ONN, SUMARLI & LOREDO, 2015.
En étudiant les différentes populations de geckos du groupe Hemiphyllodactylus harterti des montagnes de la péninsule malaise, les chercheurs ont mis en évidence l’existence d’une nouvelle espèce dont le nom, bintik, signifiant « points » en malais, fait référence aux points noirs sur le dos de ce petit gecko de 36,6 mm de LMC. C’est une espèce de forêt dont la localité type est située à 800 sur la montagne Gunung Tebu, au sud de la ville de Kelantan en Malaisie. Cette espèce vit en sympatrie avec H. tehtarik.
Référence : Grismer, L. Lee; Perry L. Wood Jr, Shahrul Anuar, Evan S. H. Quah, Mohd Abdul Muin, Chan Kin Onn, Alexandra X. Sumarli and Ariel I. Loredo 1860. Repeated evolution of sympatric, palaeoendemic species in closely related, co-distributed lineages of Hemiphyllodactylus?Bleeker, 1860 (Squamata: Gekkonidae) across a sky-island archipelago in Peninsular Malaysia. Zoological Journal of the Linnean Society 174 (4): 859–876; DOI: 10.1111/zoj.12254
  • Hemiphyllodactylus changningensis GUO, ZHOU, YAN & LI, 2015 :
Cette seconde espèce du genre Hemiphyllodactylus a été découverte en Chine, dans la région montagneuse de Changning et de Longyang (province du Yunnan). Il mesure entre 40 et 44 mm de LMC.
Référence : GUO, WEIBO; KAIYA ZHOU, JIE YAN & PENG LI 2015. A new species of Hemiphyllodactylus Bleeker, 1860 (Squamata: Gekkonidae) from western Yunnan, China. Zootaxa 3974 (3): 377–390
  • Pseudogekko atiorum DAVIS, WATTERS, KÖHLER, WHITSETT, HURON, BROWN, DIESMOS & SILER, 2015.
Ce petit gecko mesure environ 5 cm de LMC, il est originaire de l’île de Negros aux Philippines, découvert sur le mont Talinis à l’extrême sud-est de l’île. L’espèce P. breviceps, suite à des études génétiques, s’est avérée être un complexe de plusieurs espèces cryptiques. P. atiorum peut néanmoins être distinguée des autres espèces par des caractères morphologiques, de plus, elle a une répartition distincte. L’espèce semble rare et menacée. Elle a été nommée en l’honneur des Ati, un peuple natif de Negros. En plus de caractères d’écaillure, décompte des lamelles etc. l’espèce est dépourvue de bandes sur le corps, les pattes et la queue mais montre de petites points clairs sur la tête, les pattes et le dos sur un fond brun foncé.
Référence : DAVIS, DREW R.; JESSA L. WATTERS, GUNTHER KÖHLER, COLLIN WHITSETT, NICHOLAS A. HURON, RAFE M. BROWN, ARVIN C. DIESMOS & CAMERON D. SILER 2015. Redescription of the rare Philippine false gecko Pseudogekko brevipes (Reptilia: Squamata: Gekkonidae) and description of a new species Zootaxa 4020 (2): 357–374
  • Uroplatus fiera RATSOAVINA, RANJANAHARISOA, GLAW, RASELIMANANA, MIRALLES & VENCES, 2015 
Le genre Uroplatus, ces étranges geckos à la queue plate et large ressemblant à des écorces ou des feuilles mortes, est composé de 15 espèces, toutes malgaches. 4 nouvelles espèces ont été décrites depuis 2001 dont U. fiera jusque–là affiliée à U. ebenaui. On la trouve dans les forêts humides des régions de Fierenana et Ambatovy, au nord-est de Madagascar. La localité type est située à plus de 1 000 m d’altitude. Ce lézard à la queue très courte, mesure 55 à 67 mm de LMC, il est donc plus petit que les espèces du groupe U. fimbriatus et de U. lineatus. Sa queue très courte, sa tête triangulaire et sa peau assez lisse le distingue de nombreuses autres espèces du genre. Au sein du groupe U. ebenaui, on note que l’intérieur de la bouche d’U. fiera est dépigmentée (donc rose) alors qu’elle est de couleur sombre chez les autres espèces. Il est légèrement plus grand que les autres espèces de ce groupe, le nombre de lamellae est également plus important.
Référence : RATSOAVINA, FANOMEZANA MIHAJA; FIADANANTSOA ANDRIANJA RANJANAHARISOA, FRANK GLAW, ACHILLE P. RASELIMANANA, AURÉLIEN MIRALLES, MIGUEL VENCES 2015. A new leaf-tailed gecko of the Uroplatus ebenaui group (Squamata: Gekkonidae) from Madagascar's central eastern rainforests Zootaxa 4006 (1): 143–160.


Sphaerodactylidés
  • Lepidoblepharis emberawoundule BATISTA, PONCE, VESELY, MEBERT, HERTZ, KÖHLER, CARRIZO & LOTZKAT, 2015
  • Lepidoblepharis rufigularis BATISTA, PONCE, VESELY, MEBERT, HERTZ, KÖHLER, CARRIZO & LOTZKAT, 2015
  • Lepidoblepharis victormartinezi BATISTA, PONCE, VESELY, MEBERT, HERTZ, KÖHLER, CARRIZO & LOTZKAT, 2015 :
Trois nouvelles espèces ont été décrites dans la révision du genre Lepidoblepharis publiée par Batista et al. Ce genre comprend 21 espèces, aucune nouvelle espèce ne fut décrite depuis 1995. Se basant sur une vaste étude génétique des populations du Panama, les chercheurs distinguent 5 lignées différentes conduisant à la description de ces trois nouveaux taxons. Leur étude publie aussi une précieuse série de clés d’identification pour les Lepidoblepharus d’Amérique Centrale. L. emberawoundule, un nom bien compliqué, est l’assemblage du nom de trois peuples natifs, « gardiens des montagnes » : les Emera, les Wounaan et les Dule. Cette espèce se distingue essentiellement par des détails d’écaillure. Sa localité type se situe à basse altitude dans la réserve de Burbayar, au nord-ouest de Panama-city, sur le versant caribéen de l’isthme. Le nom de L. rufigularis fait référence à la coloration orange de sa gorge. Ce gecko d’une LMC de seulement 25 mm, est originaire de la région de Pinogana au sud du Panama. Enfin, L. victormartinez, nommé en l’honneur de l’herpétologue de Victor Martinez Cortez, est originaire des provinces de Colon et de Veraguas, à l’est du Canal du Panama sur la bordure caribéenne. Il habite les forêts humides vivant parmi la litière végétale des sous-bois.
 Référence : BATISTA, ABEL; MARCOS PONCE, MILAN VESELY, KONRAD MEBERT, ANDREAS HERTZ, GUNTHER KÖHLER, ARCADIO CARRIZO & SEBASTIAN LOTZKAT 2015. Revision of the genus Lepidoblepharis (Reptilia: Squamata: Sphaerodactylidae) in Central America, with the description of three new species. Zootaxa 3994 (2): 187–221


Pygopodidés
  • Aprasia wicherina MARYAN, ADAMS & APLIN, 2015 :
Le genre Aprasia comprend 14 espèces. Il est endémique d’Australie comme la plupart des Pygopodes, ces cousins des geckos mais au corps serpentiforme et apodes. Deux nouveaux taxons furent déjà ajoutés en 2013. Cette nouvelle espèce, dont le nom fait référence à sa localité type : Wicheria dans la nord-ouest de l’Australie, est issue du groupe d’espèces A. repens. C’est un pygopode au corps est très fin, dont la LMC se situe autour de 9 cm. Hormis des détails d’écaillure, il se distingue par une coloration jaune-brun marquée des lignes discontinues sombre sur le dos et un ventre moucheté. Il habite les zones arides et sablonneuses.
Référence : Maryan, Brad; Mark Adams, and Ken P. Aplin 2015. Taxonomic resolution of the Aprasia repens species-group (Squamata: Pygopodidae) from the Geraldton Sandplains: a description of a new species and additional mainland records of A. clairae. Rec. Austr. Mus. 30 012–032, DOI: 10.18195/issn.0312-3162.30(1).2015.012-032
 
  • Delma hebesa MARYAN, BRENNAN, ADAMS & APLIN, 2015.
Le genre Delma se compose de 23 espèces, également australiennes. La nouvelle espèce décrite ici, par ceux qui ont déjà décrite le pygopode sus-cité, a été découverte dans les Ravensthorpe Range, près de Perth, à l’extrême sud-ouest de l’Australie. L’espèce mesure environ 8 cm de LMC. Elancé, il est de coloration grise à brune, la tête est plus claire marquée de motifs sombres. Il fut auparavant considéré comme une population de Delma australis. Il vit dans les habitats sablonneux ou de type Mallee.
Référence : MARYAN, BRAD; IAN G. BRENNAN, MARK ADAMS & KEN P. APLIN 2015. Molecular and morphological assessment of Delma australis Kluge (Squamata: Pygopodidae), with a description of a new species from the biodiversity ‘hotspot’ of southwestern Western Australia. Zootaxa 3946 (3): 301–330


Iguaniens :

Agamidés
  • Acanthosaura phuketensis PAUWELS, SUMONTHA, KUNYA, NITIKUL, SAMPHANTHAMIT, WOOD & GRISMER, 2015.
Les agames du genre Acanthosaura sont de petits lézards arboricoles du sud-est de l’Asie dont on connaît aujourd’hui 11 espèces. L’espèce A. phuketensis fait évidemment référence à la fameuse île de Phuket, paradis des touristes et où vivent, dans les quelques morceaux de forêt tropicale qui demeurent, trois espèces endémiques de squamates. Etonnant que sur cette île pourtant si peuplée, une nouvelle espèce ne fut découverte que cette année. Mais il est vrai que les touristes n’y viennent pas pour pratiquer l’herpétologie. Cette nouvelle espèce était jusque-là affiliée à A. crucigera. Déjà en 2009, d’autres espèces furent décrites sur la base de populations du sud de la Thaïlande affiliées à A. crucigera. Sur les 11 espèces du genre, 6 ont été décrite depuis 2006. A. pukhetensis mesure 12 cm de LMC maximum (la queue représente 1,4 à 1,7 fois la LMC), il possède une seule longue épine cylindrique au-dessus du bord postérieur de l’œil ; une autre se situe à l’arrière du crâne, sur l’occiput entre le tympan et la crête nucale. La poche gulaire est modérément développée et de couleur noire chez les femelles. La crête nucale est bien développée de même que la vertébrale se prolongeant au début de la queue. Il porte un collier noir et l’œil est marqué d’une tache noire qui s’étend vers l’arrière touchant la crête nucale. La coloration générale est brune.
Référence : PAUWELS, OLIVIER S. G.; MONTRI SUMONTHA, KIRATI KUNYA, AWAT NITIKUL, PHAMON SAMPHANTHAMIT, PERRY L. WOOD, JR. & LEE L. GRISMER 2015. Acanthosaura phuketensis (Squamata: Agamidae), a new long-horned tree agamid from southwestern Thailand Zootaxa 4020 (3): 473–494
  • Bronchocela rayaensis GRISMER, WOOD, LEE, QUAH, ANUAR, NGADI & SITES, 2015
  • Bronchocela shenlong GRISMER, WOOD, LEE, QUAH, ANUAR, NGADI & SITES, 2015
Dans cette étude, deux espèces ont été décrite au sein d’un autre genre d’agamidés forestiers et arboricoles autrefois affiliés à l’espèce B. cristatella, une espèce très variable vivant en Malaisie et à Bornéo. Les deux nouvelles espèces se distinguent par des détails morphologiques et de coloration. La première, B. rayaensis se situe dans les Cameron Highlands, dans la chaine des Titiwangsa à l’est de la ville de Perak. La seconde est insulaire, endémique de l’île de Langkawi, à l’ouest de la côte malaise, en face de la frontière avec la Thaïlande. B. senhlong mesure 10 cm de LMC et se distingue des autres espèces notamment par sa coloration (la publication fournit des tableaux de comparaison). B. rayaensis, nommée en lien avec sa localité type, Gunung Raya, est plus petite avec une LMC de 8,5 cm qui montre quelques motifs particuliers.
Référence :GRISMER, L. LEE; P.L. WOOD, JR., CHEOL HAENG LEE, EVAN S. H. QUAH, SHAHRUL ANUAR, EHWAN NGADI & JACK W. SITES, JR. 2015. An integrative taxonomic review of the agamid genus Bronchocela (Kuhl, 1820) from Peninsular Malaysia with descriptions of new montane and insular endemics. Zootaxa 3948 (1): 001–023
  • Phrynocephalus lutensis KAMALI & ANDERSON, 2015
 Le genre Phrynocephalus et ses 29 espèces comprend des agames terrestres vivant en milieu semi-arides à arides du Moyen-Orient et de la péninsule arabique. Cette nouvelle espèce a été découverte au sud-est de l’Iran, dans le Baluchistan, une région aride où les températures estivales sont particulièrement élevées. Il mesure 65 à 69 mm de LMC, la queue représente un peu plus que la LMC. La publication donne également des clés d’identification pour le genre Phrynocephalus.
Référence : KAMALI, KAMRAN & STEVEN C. ANDERSON 2015. A New Iranian Phrynocephalus (Reptilia: Squamata: Agamidae) from the hottest place on earth and a key to the genus Phrynocephalus in southwestern Asia and Arabia. Zootaxa 3904 (2): 249–260
  • Sitana bahiri AMARASINGHE, INEICH & KARUNARATHNA, 2015
  • Sitana devakai AMARASINGHE, INEICH & KARUNARATHNA, 2015.


Ces espèces appartiennent à un genre assez méconnu originaire d’Inde et du Sri-Lanka. Les deux nouvelles espèces, dont l’un des auteurs est le français Ivan Ineich, étaient jusque-là affiliées à S. ponticeriana. Toutes deux originaires des zones sèches du littoral sud-est de l’île. Ces agames ressemblent un peu à des anoles : une tête allongée et un fanon gulaire coloré et rétractable chez les mâles. Celui de S. devakai est bleu sur la partie antérieure et une tâche rouge marque son centre (mais ce n’est pas un critère d’identification, d’autres espèces portent des motifs similaires). Il a été nommé en l’honneur du professeur Devaka Keerthi Weerakoon. Sa LMC est de 4 cm environ et il se distingue surtout par des décomptes et formes des écailles. S. bahiri, découvert dans le parc national de Yala, a été nommée en l’honneur de Mohomed Mujythaba Bahir. Il ressemble beaucoup à l’espèce précédente mis à part des détails d’écaillure et de morphologie. L’espèce habite les forêts sèches et les zones sablonneuses. La publication contient également une révision générale du genre Sitana.
Référence : AMARASINGHE, A. A. THASUN; IVAN INEICH, D. M. S. SURANJAN KARUNARATHNA, W. MADHAVA S. BOTEJUE & PATRICK D. CAMPBELL 2015. Two new species of the genus Sitana Cuvier, 1829 (Reptilia: Agamidae) from Sri Lanka, including a taxonomic revision of the Indian Sitana species. Zootaxa 3915 (1): 067–098

  • Tympanocryptis diabolicus DOUGHTY, KEALLEY, SHOO & MELVILLE, 2015
  • Tympanocryptis fortescuensis DOUGHTY, KEALLEY, SHOO & MELVILLE, 2015
  • Tympanocryptis pseudopsephos DOUGHTY, KEALLEY, SHOO & MELVILLE, 2015 :
Les Tympanocryptis, nommé agames « sans oreilles », et dont le nom scientifique signifie « à tympan caché » sont de petits agamidés des régions arides d’Australie. Lors de cette révision du groupe T. cephalus, originaires de l’ouest de l’Australie (région de Pilbara), les scientifiques ont mis en évidence grâce à des analyses ADN trois nouvelles espèces qui peuvent aussi se distinguer par des caractères d’écaillure, de morphologie et de coloration. La publication remet également au gout du jour le taxon T. gigas pour une de ces populations, ce taxon fut d’abord proposé par Mitchell. T. diabolicus est originaire des monts Hamersley, il doit son nom à sa coloration plus rouge que les autres espèces. T. fortescuensis doit son nom, lui, à la région du bassin de Fortescue d’où il est originaire. Il se distingue de T. diabolicus et T. cephalus, entre autres détails, par une coloration rouge-brun très discrètement marquée de points alors que les deux autres espèces sont fortement maculées sur le dos. Enfin, T. pseudopsephos, signifie « faux caillou » en lien avec l’un des noms commun donné aux Tympanocryptis : pebble-mimic lizard, à savoir « qui imite les cailloux ». Celte espèce est originaire de la région des Goldfields.
Référence : DOUGHTY, PAUL; LUKE KEALLEY, LUKE P. SHOO & JANE MELVILLE 2015. Revision of the Western Australian pebble-mimic dragon species-group (Tympanocryptis cephalus: Reptilia: Agamidae) Zootaxa 4039 (1): 085–117
  • Pseudotrapelus chlodnickii MELNIKOV, ?MIE?OWSKI, MELNIKOVA, NAZAROV & ANANJEVA, 2015 :
Le genre Pseudotrapelus ne comprend que 5 espèces de l’est du Sahara (P. sinaitus) et de la péninsule arabique. P. sinaitus fut la seule espèce connue jusqu’en 2012 où deux autres espèces fut décrites et une autre en 2013. La cinquième, P. chlodnickii a été nommée en l’honneur de Marek Ch?odnicki, un archéologue qui aida également à des expéditions zoologiques dont celle qui permit la découverte de cette espèce. Elle est originaire du désert de Bayuda au Soudan saharien, près des rives du Nil. C’est un petit lézard de couleur sable à brune avec des bandes transversales sombres au niveau du dos et de la queue.
Référence : Melnikov, Daniel; Jan ?mie?owski, Ekaterina Melnikova, Roman Nazarov, Natalia B. Ananjeva 2015. Red’n’blues: A New Species of Pseudotrapelus (Agamidae, Sauria) from Sudan, Africa. Russ. J. Herpetol. 22 (1): 53-60



Chamaeleonidés (Caméléons) :
  • Kinyongia mulyai TILBURY & TOLLEY, 2015 :
Deux nouvelles espèces africaines ont été décrites en 2015 dans ce même article publié par Tilbury & Tolley. D’abord une nouvelle espèce du groupe des « caméléons de montagne », K. mulyia, originaire des montagnes du Mont Nzawa (district de Moba) dans le Kantanga au sud-ouest de la République démocratique du Congo, au bord du lac Tanganyika. Cette espèce n’est connue que d’un spécimen, sub-adulte de surcroît, néanmoins ce spécimen type a suffi à justifier ce qui est une toute nouvelle espèce nommée en l’honneur de Jules Muly pour sa contribution à cette expédition menée en 2010 dans les forêts d’altitude. Très proche de K. adolfifriderici, K. gyrolepis et de K. excubitor, cette nouvelle espèce de caméléon se distingue par l’absence de crête dorsale. Sa tête est plus allongée que celle de K. adolfifriderici, et le nombre d’écailles supralabiales est supérieures à celles observées chez K. adolfifriderici et K. gyrolepis. Contrairement aux autres Kinyonga, cette nouvelle espèce n’a pas d’appendices au niveau du museau. Le spécimen type a été découvert à une altitude de 1 800 m.
Référence : TILBURY, COLIN R. & KRYSTAL A. TOLLEY 2015. Contributions to the herpetofauna of the Albertine Rift: Two new species of chameleon (Sauria: Chamaeleonidae) from an isolated montane forest, south eastern Democratic Republic of Congo. Zootaxa 3905 (3): 345–364
Rhampholeon hattinghi TILBURY & TOLLEY, 2015
La seconde espèce décrite dans cette publication fait partie du groupe des caméléons nains, le genre Rhampholeon comprenant 19 espèces de petite taille, de couleur brune, à la queue réduite et vivant en général sur la litière de feuilles mortes ou la végétation basse des forêts humides. Il est originaire de la même région que K. mulyai, les spécimens ayant également été collectés le 21 mars 2010. Il fait partie du sous-genre Rhinodigitum. Cette espèce se distingue facilement par quelques détails morphologiques uniques.
Référence : TILBURY, COLIN R. & KRYSTAL A. TOLLEY 2015. Contributions to the herpetofauna of the Albertine Rift: Two new species of chameleon (Sauria: Chamaeleonidae) from an isolated montane forest, south eastern Democratic Republic of Congo. Zootaxa 3905 (3): 345–364


Dactyloidés (anoles)
  • Anolis elcopeensis POE, SCARPETTA & SCHAAD, 2015 :
Cette nouvelle espèce est originaire de la province de Coclé au Panama, les spécimens types ont été collectés dans le parc national de Omar Torrijos en Centre du pays mais des spécimens ont été découverts plus à l’est et il semble occuper tout le nord de l’état de Copé ainsi qu’une partie des états de Panama et de Darien. Ce parc national couvert de forêts tropicales fut d’abord nommé El Copé, c’est ce nom qui a inspiré la description de cette nouvelle espèce d’anole. Les trente spécimens qui ont servi à la description ont été capturés en forêt tropicale mais aussi sur en bordure de forêt, le long des routes. La publication le compare à 11 autres anoles vivant dans la région. A. elcopeensis se démarque d’autres espèces par son fanon gulaire de couleur orange, et une taille légèrement inférieure (45 mm de LMC) toutefois il ressemble beaucoup à deux espèces sympatriques : A. limifrons et A. gaigei, les caractères morphologiques les différentiant étant très discrets. On le trouve entre 245 et 800 m d’altitude, alors que A. gruuo se situe plus haut, entre 800 et 1 500m. A carpenteri n’est observé que sur les versants pacifiques des montagnes alors que A. elcopeensis uniquement sur les versants caribéens. On note aussi, entre autres détails, que les écailles ventrales d’A. elcoopensis sont lisses alors qu’elles sont fortement carénées chez A. gaigei.
Référence : Poe S, Scarpetta S, Schaad EW. 2015. A new species of Anolis (Squamata: Iguanidae) from Panama. Amphibian & Reptile Conservation 9 (1) [General Section]: 1–13 http://amphibian-reptile-conservation.org/pdfs/Volume/Vol_9_no_1/ARC_9_1_[General_Section]_1-13_e94_high_res.pdf
  • Dactyloa maia BATISTA, VESELY, MEBERT, LOTZKAT & KÖHLER, 2015.
Cette espèce originaire du Panama a été décrite sous Dactyloa maia, mais la reptile-database la place dans le genre Anolis. En effet, il y a débat entre herpétologues, depuis plusieurs années, sur ces deux genres : Dactyloa ou Anolis, les uns plaçant un certain nombre d’espèces d’anoles dans le premier les autres dans le second. Cet anole mesure 68 à 72 mm de LMC. Il est très proche morphologiquement de D. pupurescens, D. limon et D. ibanezi et fait partie du complexe D. latifrons. Des détails de coloration permettent de le différentier de ces espèces. A. Batista l’a nommé ainsi en l’honneur de sa fille, née peu avant la publication de l’article mais aussi en référence à la nymphe des montagnes dans la mythologie grecque, Maia, en lien avec l’habitat montagneux de ce lézard. La publication de Batista et al. revient également sur la description et la taxinomie de 11 espèces de Dactyloa panaméens.
Référence : BATISTA, A.; M. VESELY, K. MEBERT, S. LOTZKAT & G. KÖHLER 2015. A new species of Dactyloa from eastern Panama, with comments on other Dactyloa species present in the region. Zootaxa 4039 (1): 057–084
  • Anolis peruensis POE, LATELLA, AYALA-VARELA, YAÑEZ-MIRANDA & TORRES-CARVAJAL, 2015
Vous l’aurez deviné en lisant son nom, cette dernière espèces est originaire du Pérou et notamment de son versant amazonien (état d’Amazonas). Elle vit dans une région tropicale humide montagneuse, la localité type étant située à 1 857 m d’altitude. C’est une petite espèce de 56 mm de LMC, plus petite que les autres espèces proches de la même région. Il s’en distingue aussi par la coloration de son fanon gulaire et de discrets détails d’écaillure.
Référence : Poe, S.; I. Latella, F. Ayala-Varela, C. Yañez-Miranda & O. Torres-Carvajal 2015. A New Species of Phenacosaur Anolis (Squamata; Iguanidae) from Peru and a Comprehensive Phylogeny of Dactyloa-clade Anolis Based on New DNA Sequences and Morphology Copeia 2015 (3): 639-650


Hoplocercidés
  • Enyalioides altotambo TORRES-CARVAJAL, VENEGAS & DE QUEIROZ, 2015.
  • Enyalioides anisolepis TORRES-CARVAJAL, VENEGAS & DE QUEIROZ, 2015
  • Enyalioides sophiarothschildae TORRES-CARVAJAL, VENEGAS & DE QUEIROZ, 2015
 Trois nouvelles espèces équatoriennes et péruviennes d’Enyaloides, un genre qui comprend aujourd’hui 15 espèces, sont décrites dans cette étude. E. altotambo vit au nord-ouest de l’équateur et diffère des autres espèces par des écailles dorsales lisses et homogènes, un iris bruns et l’absence d’écailles élargies carénées et circulaires sur les flancs. Son nom fait référence à sa localité type, le village d’Alto Tambo dans la province d’Esmeraldas. E. aniolepis occupe les versants amazoniens des Andes au  sud de l’Equateur et au nord du Pérou, il se distingue par des écailles pointues et dressées sur le corps, une crête dorsale bien développée dont les pointes au niveau de la nuque sont trois fois plus hautes que celles situées entre les pattes postérieures ; la coloration des mâles adultes est noire densément marquée de points verts. Il mesure 11-13 cm de LMC, la queue mesure une vingtaine de cm. Son nom fait référence aux écailles hétérogènes sur son dos, ses flancs et les pattes. Enfin, E. sophiarothschildae, qui a été nommée en l’honneur de Sophia de Rotschild pour son mécénat en faveur du programme BIOPAT. Cette espèce se distingue des autres espèces du genre par les écailles de la queue de taille relativement homogène mais se distingue d’E. laticeps par la coloration de la tête et de la gorge. Elle est originaire du nord-est du Pérou dans deux localités restreintes et a été collectée entre 1 600  et 1 700 m d’altitude. Tous sont des arboricoles vivants dans les forêts humides.
Référence : Torres-Carvajal O, Venegas PJ, de Queiroz K 2015. Three new species of woodlizards (Hoplocercinae, Enyalioides) from northwestern South America. ZooKeys 494: 107-132. doi: 10.3897/zookeys.494.8903 Voir la publication : http://zookeys.pensoft.net/articles.php?id=5032


Liolaemidés
  • Liolaemus crandalli AVILA, MEDINA, PEREZ, SITES & MORANDO, 2015
Le genre Liolaemus est vaste avec 252 espèces, il fournit chaque année de nouvelles espèces. 6 nouveaux taxons sont donc apparus en 2015, le premier que nous allons voir est originaire des steppes des hauts plateaux argentins, dans les départements de Añelo et Pehuenches, ne vivant que sur les champs volcaniques de Auca Mahuida à 1 500- 2 100 m d’altitude. Ce lézard de couleur grise à vert-olive mesure un peu moins de 10 cm de LMC. Il faut partie du groupe L. elongatus. Tous les spécimens type de la description ont été collectés les 14 et 15 novembre 2009. Son nom vient du biologiste américain Keith A. Crandall.
Référence : AVILA, L. J.; C. D. MEDINA, C. H. F. PEREZ, J. W. SITES, JR. & M. MORANDO 2015. Molecular phylogenetic relationships of the lizard clade Liolaemus elongatus (Iguania: Liolaemini) with the description of a new species from an isolated volcanic peak in northern Patagonia. Zootaxa 3947 (1): 067–084
  • Liolaemus lonquimayensis ESCOBAR-HUERTA, SANTIBÁÑEZ-TORO & ORTIZ, 2015 :
Cette espèce chilienne est également inféodée aux habitats volcaniques, et notamment du volcan Lonquimay, près de la ville de Temuco. Il fait également partie du groupe L. elongatus et vit en sympatrie avec L. cristiani. Il se démarque par l’absence de pores précloacaux chez les mâles. Sa coloration grise mouchetée de noire t de blanc se confond parfaitement avec les roches volcaniques sur lesquelles il vit. Vivipare, la femelle met au monde seulement deux jeunes.
Référence : ESCOBAR-HUERTA, GUSTAVO; JESSICA SANTIBA?N?EZ TORO & JUAN CARLOS ORTIZ 2015. Liolaemus lonquimayensis (Squamata: Liolaemidae), a new lizard species for Chile without precloacal pores. Gayana 79 (1): 9240-11501. Voir la description complète : http://www.scielo.cl/scielo.php?script=sci_arttext&pid=S0717-65382015000100009&lng=en&nrm=iso&tlng=en
  • Liolaemus omorfi DEMANGEL, SEPÚLVEDA, JARA, PINCHEIRA-DONOSO & NÚÑEZ, 2015 :
 C’est une espèce assez colorée, du moins les mâles : la coloration de fond est grise mais le dos est marqué d’orange et de jaune. Comme les deux autres espèces, elle vit à proximité d’un volcan, le mont Llullaillaco dans le parc national du même nom, au nord-est du Chili. C’est une espèce andine de haute altitude puisque vivant entre 4 170 et 4 250 m. De nombreuses autres espèces vivent dans la même région, la description donne toute une série de caractères pour les différentier
Référence : Demangel, Diego; Cristian Sepúlveda, Manuel Jara, Daniel Pincheira-Donoso and Herman Núñez 2015. Liolaemus omorfi, A NEW LIZARD SPECIES FROM THE ANDES OF NORTHERN CHILE (SAURIA, LIOLAEMIDAE). Boletín del Museo Nacional de Historia Natural, Chile, 64: 139-155. Voir la description : https://issuu.com/mnhn_cl/docs/tr_11_demangel_etal_lomorfi_web
  • Liolaemus scorialis TRONCOSO-PALACIOS, DÍAZ, ESQUERRÉ & URRA, 2015 :
  • Liolaemus zabalai TRONCOSO-PALACIOS, DÍAZ, ESQUERRÉ & URRA, 2015 :
L. scoralis est un lézard gris marqué de bandes transversales brunes a été découvert sur les flancs du volcan Antuco. Il mesure 7 cm de LMC. On le rencontre sur les milieux rocheux comme beaucoup d’espèces de ce genre. Son nom fait référence aux scories, ces roches volcaniques sur lesquelles il vit. L. scorialis et fait également partie du groupe L. elongatus-kriegi. L. zabalai a été nommé en l’honneur du chercheur Patricio Zabala. Il a été découvert près du Rio Pinos, dans la localité de Laja Lagoon dans la région de Biobio (Chili).Deux populations chiliennes de L. kriegi furent reconnues comme espèces à part par une étude publiée précédemment. L’étude de Tronozo-Palacios mettant des noms sur ces deux populations.
Référence : Troncoso-Palacios J, Díaz HA, Esquerré D, Urra FA 2015. Two new species of the Liolaemus elongatus-kriegi complex (Iguania, Liolaemidae) from Andean highlands of southern Chile. ZooKeys 500: 83-109. doi: 10.3897/zookeys.500.8725
  • Liolaemus yalguaraz ABDALA, QUINTEROS & SEMHAM, 2015 :
Cette espèce était autrefois liée à L. bibronii mais sa répartition est éloignée de celle de cette espèce. Il fait partie du complexe Liolaemus alticolor-bibronii. Il vit dans le nord-ouest de la province de Mendoza (Argentine), à plus de 2 000 m d’altitude.  
Référence : Abdala, Cristian Simón; Andrés Sebastián Quinteros, and Romina Valeria Semham 2015. A New Species of Liolaemus of the Liolaemus alticolor-bibronii Group (Iguania: Liolaemidae) from Mendoza, Argentina South American Journal of Herpetology, Vol. 10, No. 2: 104-115, doi: 10.2994/SAJH-D-14-00033.1
  • Phymaturus cacivioi LOBO & NENDA, 2015
  • Phymaturus tromen LOBO & NENDA, 2015
Les lézards du genre Phymaturus sont des reptiles vivant en altitude ou en Patagonie. Bien adaptés aux climats froids, ils sont vivipares et végétariens, certains faisant penser aux agames du genre Uromastyx. De nombreuses nouvelles espèces ont été décrites ces dernières années, sur les 45 espèces que compte le genre, 33 ont été décrites après l’an 2000 alors que le genre fut créé en 1838. Cette nouvelle espèce est originaire de Patagonie, dans l’état de Rio Negro en Argentine et vit à plus de 1 000 m d’altitude. Il a été nommé en l’honneur de l’herpétologue argentin Pedro Matías Cacivio.
Référence : Lobo, Fernando; Santiago Javier Nenda 2015. Discovery of two new species of Phymaturus (Iguania: Liolaemidae) from Patagonia, Argentina, and occurrence of melanism in the patagonicus group. Cuad. herpetol. 29 (1): 5-25


Opluridés (Iguanes de Madagascar):
  • Chalarodon steinkampi MIRALLES, GLAW, RATSOAVINA & VENCES, 2015 :
Le genre Chalarodon, originaire de Madagascar, ne comprenait jusqu’alors qu’une espèce, C. madagascariensis, décrite par Peters en 1864. La nouvelle espèce, C. steinkampi, est originaire du sud-est de l’île, sur une très petite aire de répartition, vivant dans les zones sèches entre les localités de Amboasary Sud et Esomony, à l’ouest du massif d’Andohahela. Il se distingue facilement de C. madascariensis par des écailles ventrales et gulaires non carénées,  une écaille mentale en contact avec 4 écailles ( contre 5-8), des points marquant le dos et s’étendant sur les flancs et le ventre alors que chez son cousin, ils ne sont répartis que sur le dos ; une gorge non pigmentée, des marques noires sur le dos bien distinctes, un nombre d’épines formant la crête dorsale plus réduites de même que le nombre de rangées d’écailles au milieu du corps.
Référence : MIRALLES, AURELIEN; FRANK GLAW, FANOMEZANA M. RATSOAVINA, & MIGUEL VENCES 2015. A likely microendemic new species of terrestrial iguana, genus Chalarodon, from Madagascar. Zootaxa 3946 (2): 201–220




Tropiduridés
  • Stenocercus albolineatus TEIXEIRA, PRATES, NISA, SILVA-MARTINS, STRÜSSMANN & RODRIGUES, 2015 :
Le genre Stenocercus comprend 67 espèces. S. albolineatus, dont le nom fait référence à la ligne blanche caractéristique de l’espèce, est originaire du massif du Chapada dos Parecis dans l’état du Mato-Grosso, au Brésil. La description de cette nouvelle espèce est issue d’une vaste étude sur la phylogénie et l’histoire évolutive du genre Stenocercus, des lézards vivant dans les forêts tropicales d’Amérique du sud.
Référence : Teixeira, Mauro; Ivan Prates, Carolina Nisa, Nathalia Suzan Camarão Silva-Martins, Christine Strüssmann, Miguel Trefaut Rodrigues 2015. Molecular data reveal spatial and temporal patterns of diversification and a cryptic new species of lowland Stenocercus Duméril & Bibron, 1837 (Squamata: Tropiduridae). Molecular Phylogenetics and Evolution 94: 410-423, doi:10.1016/j.ympev.2015.09.010
  • Stenocercus amydrorhytus KÖHLER & LEHR, 2015
  • Stenocercus johaberfellneri KÖHLER & LEHR, 2015
Deux autres espèces ont rejoint le rang des Stenocercus, toutes deux originaires du Pérou. La première, S. amydrorhytus, est originaire de la région de Ancash, sa localité type étant située à 2 785 m d’altitude. La seconde, est originaire de la région de Huarmey, vivant à plus de 3 000 m.
Référence : KÖHLER, GUNTHER & EDGAR LEHR 2015. Two new species of lizards of the genus Stenocercus (Iguania, Tropiduridae) from central Peru. Zootaxa 3956 (3): 413–427.


Anguimorphes :

Varanidés (Varans) :
  • Varanus nesterovi BÖHME, EHRLICH, MILTO, ORLOV & SCHOLZ, 2015 :
L’histoire de ce varan est très intéressante. Il fut décrit une première fois par P. V. Nesterov en 1914, mais sa description ne fut pas publiée et les spécimens oubliés, rangés dans les réserves du musée d’histoire naturelle de Saint-Pétersbourg (qui devint Leningrad) et étiquetés Varanus griseus, espèce à laquelle ils ressemblent. Mais en 1988, W. Böhme, grand spécialiste des varans, se rend à Leningrad et remarque ces varans ressemblant certes à V. griseus mais dont la queue est marquée de grosses écailles épineuses. Il faudra néanmoins attendre les années 2010 pour qu’il puisse à nouveau les examiner et, grâce à des observations in natura dans les Monts Zagros, à la frontière irano-irakienne, décrive l’espèce Varanus nesterovi. Le nom fait évidemment référence à Nesterov qui mourut en 1941 dans les geôles du NKVD, la police politique de Staline.
 Référence : Böhme, Wolfgang; Klaus Ehrlich, Konstantin Milto, Nikolay Orlov, Sebastian Scholz 2015. A New Species of Desert Monitor Lizard (Varanidae: Varanus: Psammosaurus) from the Western Zagros Region (Iraq, Iran). Russ. J. Herpetol. 22 (1): 41-52
 


Diploglossidés (Diploglosses)
  • Ophiodes luciae CACCIALI & SCOTT, 2015 :
Au sein de la petite famille des diploglossidés, le genre Ophiodes est le seul à comprendre des espèces sans pattes, très proches des anguidés comme l’orvet (Anguis fragilis). On connait aujourd’hui 5 espèces au sein de ce genre d’Amérique du sud. Aucune nouvelle espèce n’avait été décrite depuis le XIXème siècle. O. luciae est originaire du Paraguay, elle vit dans le Chaco, une forme de savane. Une série de caractères de coloration et de motifs le distinguent assez aisément des autres Ophiodes. Il a été nommé en l’honneur de Aida Luz (Lucy) Aquino, biologiste.
Référence : CACCIALI, PIER & NORMAN J. SCOTT 2015. Key to the Ophiodes (Squamata: Sauria: Diploglossidae) of Paraguay with the description of a new species. Zootaxa 3980 (1): 042–050


Latérates :

Téidés (tégus)
  • Ameiva reticulata LANDAURO, GARCÍA-BRAVO & VENEGAS, 2015 :
La localité type de ce téidé terrestre se situe à 1 411 m d’altitude, dans la vallée Seco del Mantaro, district de Surcubamba, Province de Tayacaja, au centre du Pérou, à l’est de Lima. Il mesure 15 cm de LMC maximum, le corps des adultes est brun clair à gris marqué de motifs réticulés (d’où son nom), les pattes sont turquoises à vertes, des ocelles verts brillant ou turquoise marquent les flancs, la gorge est blanche. La coloration des juvéniles est légèrement différente. C’est une espèce vivant dans les sous-bois des forêts sèches d’altitude.
Référence : LANDAURO, CAROLL Z.; ANTONIO GARCÍA-BRAVO & PABLO J. VENEGAS 2015. An endemic new species of Ameiva (Squamata: Teiidae) from an isolated dry forest in southern Peru. Zootaxa 3946 (3): 387–400


Gymnophtalmidés (Gymnophtalmes)
  • Euspondylus paxcorpus DOAN & ADAMS, 2015 :
Ce gymnophtalme a été décrit sur un large panel de spécimens types collectés en 2013 dans la province de Junin au Pérou, la localité type se situant à Ulcuran (3 341 m d’altitude). C’est une espèce andine qui fut découverte par un naturaliste durant son service militaire, le nom de l’espèce étant liée aux Cuerpo de Paz, le corps de la paix, en latin : Pax corpus.
Référence : DOAN, TIFFANY M. & GRANT ADAMS 2015. A novel species of Euspondylus (Squamata: Gymnophthalmidae) from the Andes Mountains of central Peru Zootaxa 4033 (1): 129–136.
  • Petracola angustisoma ECHEVARRÍA & VENEGAS, 2015 :
Le genre Petracola, créé en 2005 mais dont une espèce décrite déjà en 1900 y fut affiliée, ne comprend que 4 espèces, dont 3 décrites en 2004, 2013 et 2015 pour la présente. Ce lézard est originaire du versant amazonien des Andes péruviennes, sa localité type se situant près de la ville de Cicachimba, dans le bassin d’Utcubamba, état d’Amazonas. Il vit en forêt tropicale humide à une altitude de plus de 1 800m. Son nom fait allusion à son corps particulièrement allongé. C’est un lézard mesurant au maximum 14 cm, dont 10 cm pour la queue. Un seul spécimen type a été décrit, il  a été découvert sous un amas de végétation dans une maison abandonnée. Sa coloration est brune marquée de noir, il se distingue de trois autres espèce proches, P. labioocularis, P. waka et P. ventrimaculata essentiellement par des décomptes d’écailles.
Lire la publication : http://amphibian-reptile-conservation.org/pdfs/Volume/Vol_9_no_1/ARC_9_1_[Special_Section]_26-33_e107_high_res.pdf
  • Proctoporus machupicchu MAMANI, GOICOECHEA & CHAPARRO, 2015 :
Le nom de cette espèce nous fait bien entendu penser au célèbre Machu Picchu, ces ruines Incas situées au sommet de la montagne éponyme. Ce lézard péruvien n’a néanmoins pas été découvert dans les ruines mais dans le parc naturel du Machu Picchu qui entoure le site historique. Les spécimens types ont été collectés sous des roches au milieu de la forêt tropicale d’altitude (autour de 1 800m) sur le versant oriental des montagnes. C’est un petit lézard dont la LMC dépasse à peine 4 cm. Le corps de ce lézard à la tête massive est brun foncé à noir, la gorge est orange et le ventre gris clair marqué de noir. Le genre Proctoporus comprend 13 espèces, dont 7 décrites depuis 2001.
Référence : Mamani L, Goicoechea N, Chaparro JC. 2015. A new species of Andean lizard Proctoporus (Squamata: Gymnophthalmidae) from montane forest of the Historic Sanctuary of Machu Picchu, Peru. Amphibian & Reptile Conservation 9 (1) [Special Section]: 1–11
  • Riolama inopinata KOK, 2015 :
Ce petit lézard a été collecté sur le Murisipán-tepui, les tépuis étant ces montagnes aux sommets plats qui sont de véritables ilôts au milieu de la forêt tropicale abritant parfois des espèces endémiques car très isolées. Le Murisipán-tepui s’élève à 2 400 m d’altitude et se situe en Bolivie dans l’état de Bolivar. Son nom scientifique, dont la traduction française est « inopinée », vient du fait que ce fut une surprise de trouver une espèce du genre Riolama à cet endroit. Ce sont des analyses ADN qui ont confirmé sa position dans le genre Riolama. Jusqu’ici ce genre était inséré dans la sous-famille des Cricosaurinés, mais les analyses ont montré que c’est un clade à part, une sous-famille nommée les Riolaminés a donc été créée.
Référence : Kok, P. J. R. 2015. A new species of the Pantepui endemic genus Riolama (Squamata: Gymnophthalmidae) from the summit of Murisipán-tepui, with the erection of a new gymnophthalmid subfamily. Zoological Journal of the Linnean Society, 174: 500–518. doi: 10.1111/zoj.12241


  • Rondonops biscutatus COLLI, HOOGMOED, CANNATELLA, CASSIMIRO, GOMES, GHELLERE, SALES-NUNES, PELLEGRINO, SALERNO, MARQUES DE SOUZA & RODRIGUES, 2015
  • Rondonops xanthomystax COLLI, HOOGMOED, CANNATELLA, CASSIMIRO, GOMES, GHELLERE, SALES-NUNES, PELLEGRINO, SALERNO, MARQUES DE SOUZA & RODRIGUES, 2015 :
 En plus de deux nouvelles espèces, cette publication crée le genre Rondonops, l’espèce R. biscutatus étant l’espèce type de ce nouveau genre, considérée auparavant comme une espèce non décrite du genre Colobosaura. Ce nouveau genre se caractérise, entre autres, par l’arrangement des écailles nucales en deux lignes longitudinales, caractère qui a inspiré le nom « biscutatus ». Ces deux nouvelles espèces sont originaires d’Amazonie, R. biscutatus du Mato-Grosso et R. xanthomastyx du sud-ouest de Para. Le nom de cette dernière espèce fait référence à la ligne jaune-orange se situant au niveau des écailles labiales supérieures.
Référence : COLLI, GUARINO R.; MARINUS S. HOOGMOED, DAVID C. CANNATELLA, JOSÉ CASSIMIRO, JERRIANE OLIVEIRA GOMES, JOSÉ MÁRIO GHELLERE, PEDRO M. SALES NUNES, KÁTIA C. M. PELLEGRINO, PATRICIA SALERNO, SERGIO MARQUES DE SOUZA & MIGUEL TREFAUT RODRIGUES 2015. Description and phylogenetic relationships of a new genus and two new species of lizards from Brazilian Amazonia, with nomenclatural comments on the taxonomy of Gymnophthalmidae (Reptilia: Squamata) Zootaxa 4000 (4): 401–427


Amphisbénidés (Amphisbéniens)
  • Leprosternon bagual RIBEIRO, SANTOS JR & ZAHER, 2015 :
La publication originale de cette espèce la classe dans le genre Leptosternon mais la reptile-database la classe dans le genre Amphisbeania. La validité du genre Leptosternon fait débat, la publication de Ribeiro et al. en donne des clés d’identification. Elle est originaire de la réserve naturelle El Bagual dans le nord-est de l’Argentine. Il mesure une trentaine de centimètres de longueur totale.
Référence : RIBEIRO, SIRIA; ALFREDO P. SANTOS-JR, HUSSAM ZAHER 2015. A new species of Leposternon Wagler, 1824 (Squamata, Amphisbaenia) from northeastern Argentina Zootaxa 4034 (2): 309–324


Scincomorphes

Scincidés (Scinques)
  • Liburnascincus artemis HOSKIN & COUPER, 2015 :
Cette nouvelle espèce est originaire des Bamboo Ranges dans la péninsule du Cape York au nord-est de l’Australie. C’est une espèce de milieu tropical humide vivant dans les milieux rocheux. Il mesure 41 à 58 mm de LMC, sa coloration est brune avec des marques noires alignées de part et d’autre de la colonne vertébrale et sur la queue mais se distingue plus surement de L. mudivensis par des détails morphologiques et d’écaillure. Son nom fait référence au lieu de sa découverte, Artemis Station. C’est la quatrième espèce décrite au sein du genre Liburnascincus.
Référence : HOSKIN, CONRAD J. & PATRICK J. COUPER 2015. A new skink (Scincidae: Liburnascincus) from rocky habitat on Cape York, northeast Australia. Zootaxa 3994 (2): 222–234
  • Sphenomorphus senja GRISMER & QUAH, 2015 :
Le genre Sphenomorphus comprend 118 espèces décrites à ce jour, il est originaire des Cameron Highlands dans le nord-ouest de région de Perak, en Malaisie péninsulaire. L’holotype a été collecté en 2014 à 1 811 m d’altitude mais un paratype a été décrit parmi les collections de G. A. Boulenger (1912), il avait été collecté en 1905 et fut identifié comme S. malayanus, mais en réalité, cette espèce n’a jamais été observée dans les Cameron Highlands bien que de nombreuses sources l’y mentionnèrent sur la base du spécimen de Boulenger. Il s’avère en fait que les Sphenomorphus de la localité mentionnée pour le spécimen de Boulenger appartiennent à une autre espèce : S. senja, décrite dans cette publication. Ce petit lézard de 65 mm de LMC se distingue de S. malyanus uniquement par des détails morphologiques et d’écaillure. Néanmoins, on note que le ventre de S. senja est jaune, les flancs des mâles en période de reproduction, sont rouges. Le nom « senja », qui signifie crépuscule en malais fait référence à la coloration rouge des couchers de soleil sur les Cameron Higlands qui font penser à cette coloration du lézard. Il est également très proche de S. cameronicus qui vit dans la même région mais en-dessous de 1 500m l’altitude.
Référence : Grismer, L.L. & Quah, E.S.H. 2015. The Rediscovery of Sphenomorphus malayanus Doria, 1888 (Squamata: Scincidae) from the Titiwangsa Mountain Range of Peninsular Malaysia and its re-description as S. senja sp. nov. Zootaxa 3931 (1): 063–070
  • Trachylepis adamastor CERIACO, 2015 :
Le genre Trachylepis, autrefois affilié au genre Mabuya, comprend 80 espèces. La nouvelle espèce est endémique d’un ilet (Tihnosa Grande) au sud de l’île de Sao Tomé, située à 300 km au large du Gabon (Afrique). Sao Tomé et Principe est un petit archipel de 1 000 km² situé au bord de l’équateur, autrefois colonie portugaise et aujourd’hui république indépendante, la plus petite d’Afrique. Les spécimens qui ont permis sa description avaient été collectés en 1970 et 1971 par un naturaliste dont le nom n’est pas connu. Le mot « adamastor » fait référence à un monstre décrit dans l’Odyssée qui vivait dans les rochers en bord de mer, ce scinque de 11 cm de LMC et de couleur sombre vivant en effet sur les roches volcaniques de l’ilot. Cet ilot ne fait que 20 hectares, il est inhabité sauf d’oiseaux de mer. La végétation est quasi-inexistante, et les insectes rares, ce petit lézard a été observé se nourrissant du contenu des œufs d’oiseaux de mer fraîchement éclos ou prédatés. Il est, avec un gecko non décrit du genre Hemydactylus, la seule espèce de reptile non aviens de l’ilot.
Référence : Ceriaco, Luis M. P. 2015. Lost in the middle of the sea, found in the back of the shelf: A new giant species of Trachylepis (Squamata: Scincidae) from Tinhosa Grande islet, Gulf of Guinea. Zootaxa 3973 (3): 511–527




Cordylidés (Cordyles)
  • Platysaurus attenboroughi WHITING, BRANCH, PEPPER & KEOGH, 2015 :
Jusqu’ici lié à P. capensis, cette nouvelle espèce est originaire de Richtersveld au nord de la Province du Cap en Afrique du sud et le Fish River Canyon au sud de la Namibie étant allopatrique de P. capensis. Il s’en distingue aussi par des détails morphologiques, d’écaillure et de coloration. L'espèce a été décrite en l'honneur du célèbre Sir David Attenborough qui a animé de nombreux documentaires animaliers, ayant consacré une partie d'un documentaire aux Platysaurus.
Référence : WHITING, MARTIN J.; WILLIAM R. BRANCH, MITZY PEPPER & J. SCOTT KEOGH 2015. A new species of spectacularly coloured flat lizard Platysaurus (Squamata: Cordylidae: Platysaurinae) from southern Africa. Zootaxa 3986 (2): 173–192



http://tiliqua.wifeo.com - Avril 2016 - ISSN 2118-5492
 
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