Geckos et pygopodes: les gekkotiens
 

Les geckos avec leurs doigts élargis et adhésifs, leur queue courte, leur tête large et leurs grands yeux, leur silhouette est devenue très populaire sont des lézards reconnaissables et populaires : on en trouve des représentations sur les tatouages, les carrosseries de voiture, la décoration des maisons….

Les gekkotiens ou Gekkota, groupe créé par Cuvier en 1817, regroupent ce que l’on nomme classiquement les geckos, autrefois rassemblés en une seule et même famille, celle des gekkonidés. Les sous-familles qui la composaient ont été érigées au rang de familles, ainsi on trouve six familles de geckos. Les pygopodes – la septième famille de gekkotiens - sont un groupe à part, ne ressemblent en rien à des geckos et que l’on ne nomme généralement pas ainsi. Les anglophones les nomment souvent « flap-footed lizards », en raison des deux toutes petites excroissances situées à l’avant du cloaque, vestiges de leurs pattes postérieures ; en français on les nomme pygopodes. En effet, ils n’ont pas de pattes et leur corps filiforme ressemble davantage à celui d’un serpent qu’à celui d’un gecko. Pourtant, ils sont proches parents des autres geckos et partagent un même ancêtre commun : les chemins de l’évolution  sont bien étranges !

 
 
A gauche un pygopode (Pygopus lepidopodus) (photo John Tann - wikimedia commons), à droite un gecko (Gekko gecko)

Classification des gekkotiens :
  • Super-famille des pygopoïdes (Pygopodidea)
  • Famille des pygopodidés (Pygopodidae)
  • Famille des caphrodactylidés (Caphrodactylidae)
  • Famille des diplodactylidés (Diplodactylidae)
  • Super-famille des gekkonoïdes (Gekkonidea)
  • Famille des gekkonidés (Gekkonidae)
  • Famille des sphaerodactylidés (Sphaerodactylidae)
  • Famille des phyllodactylidés (Phyllodactylidae)
  • Super-famille des eublepharioïdes (Eublapharidea)
  • Famille des eublepharidés (Eublepharidae)

  • Le groupe des gekkotiens est un groupe assez ancien, parmi un des plus basals parmi les squamates, étant apparu entre 150 et 180 millions d’années selon les sources. Il est particulièrement riche avec plus de 1 670 espèces à travers le monde, en particulier dans les régions tropicales. Les gekkotiens sont parmi les plus gros pourvoyeurs de nouvelles espèces, une véritable mine d’or pour les herpétologues ! Depuis 2001, 508 nouvelles espèces ont été décrites… Près du tiers des espèces connues à ce jour !

    Les geckos sont la plupart du temps de petits lézards de moins 20 cm. Certains d’entre eux, notamment au sein du genre Sphaerodactylus, font partie des plus petits reptiles du monde, 2 cm à peine : on pourrait en aligner deux sur un petit doigt ! Les rares grandes espèces comme Gekko gecko ou Rhacodactylus laechianus mesurent 35 à 40 cm de longueur totale. Une espèce néo-zélandaise, Hoplodactylus delcourti, qui a disparu au XIXème siècle, dépasse les 37 cm, certains observateurs de l’époque citent des dimensions de 60 cm ce qui en fait le plus grand gecko du monde. Cette espèce n’est en réalité connue que d’un seul spécimen capturé au début du XVIIIème siècle, naturalisé et conservé au musée d’histoire naturelle de Marseille. Il fut oublié dans les réserves du musée jusqu’en 1986 où il fut redécouvert et décrit. Néanmoins, au sein des gekkotiens, il faut noter que certains pygopodes atteignent 75 cm, bien que leur corps soit très fin et que la queue représente les deux tiers de cette longueur alors qu’en général, les geckos ont une queue courte. La longueur museau-cloaque du pygopode Lialis burtoni peut atteindre 30 cm pour une longueur totale (avec la queue) de 75 cm, le gecko Rhacodactylus laechianus (famille des diplodactylidés) a une longueur museau cloaque pouvant atteindre 25 cm et une longueur totale de 40 cm, mais il est bien plus massif. Le premier est donc le plus long des gekkotiens, le second le plus gros.

     

    Lialis burtoni (photo Matt Clancy Wikimedia commons)

    Une des caractéristiques les plus connues des geckos est de pouvoir grimper sur n‘importe quelle surface, y compris le verre et même au plafond comme les mouches, et ce, grâce à des doigts adhésifs. Ce n’est que récemment que les biologistes ont parfaitement compris comment fonctionnent ces doigts adhésifs. On croit souvent que ce sont des ventouses, mais non, ce sont des doigts élargis dont la face interne est parsemée de lamelles couvertes poils microscopiques – les setae – et qui adhèrent au substrat grâce au principe des forces de van der Waals (vor le lien plus bas). Cette caractéristique est ancienne, le plus ancien fossile possédant des doigts adhésifs (Cretaceogecko) a vécu il y a 100 millions d’années. Il a été découvert en 2008 préservé dans l’ambre. Tous les geckos ne possèdent pas de doigts adhésifs, ils sont absents chez certaines espèces et parfois au sein d’une famille entière comme chez les eublepharidés. Les pygopodes n’en ont évidemment pas… vu qu’ils n’ont plus de pattes ! De nombreux geckos de milieux désertiques et surtout sablonneux possèdent aussi des doigts élargis permettant de se mouvoir sur le sable sans pour autant posséder les fameuses lamelles adhésives.  
     

    Une patte de gecko vue de près

    La peau des geckos est généralement très fine et fragile, se déchirant facilement. Des pans entiers de peau peuvent être arrachés quand les geckos sont agressés, fort heureusement elle se régénère rapidement. La finesse de cette peau fait que chez certaines espèces, on peut voir les organes à travers, cette transparence s’accentuant la nuit. Leur peau est souvent couverte d’écailles plus grosses et proéminentes, les tubercules, dont le nombre peut servir à l’identification de certaines espèces à la robe très proche.

    La queue est également fragile et se sectionne facilement, un phénomène commun chez les lézards et que l’on nomme autotomie, leur permettant d’échapper à des prédateurs en leur abandonnant un bout de queue. La queue des geckos est souvent courte, représentant moins de la moitié de la longueur totale. Le plus souvent, elle est cylindrique, plus ou moins mobile (préhensile même chez certains diplodactylidés) mais assez fine. Par contre, chez des espèces comme Eublepahris macularius, Nephrurus (Underwoodisaurus) milii, Hemiteconyx caudicinctus  et d’autres possèdent une queue épaisse, dite « grasse », et le mot est bien choisi puisqu’ils y stockent leurs réserves de graisse. Certains geckos du genre Strophurus possèdent des épines sur la queue, quant aux Uroplates (Uroplatus spp ; ce qui veut dire à « queue plate »), ils possèdent une queue élargie, aplatie parfois très large, plus large que tronc du lézard, formant comme une feuille.
      
    A gauche: un gecko à queue "grasse", Nephrurus levis (Photo David Wells - Wikimedia commons) - A droite, un gecko à queue "plate", Uroplatus sikorae (Photo Brian Gratwicke - Wikimedia commons)
    Les yeux des geckos sont généralement grands et globuleux, surtout les espèces terrestres. Hormis les eublepharidés, ils ne possèdent pas de paupière mobile, l’œil est recouvert d’une paroi translucide qui le protège, comme celui des serpents. Evidemment, l’absence de paupières mobiles fait qu’il est difficile d’en chasser les impuretés, les geckos utilisent leur grande langue charnue pour les nettoyer. Généralement nocturnes, les geckos possèdent une pupille fendue comme celle des chats, qui sous une forte luminosité se rétrécit pour n’apparaitre que sous forme d’un trait fin, et dans l’obscurité, s’ouvre pour occuper presque toute la surface de l’œil. Ces yeux ont évidemment une grande capacité voir en très faible lumière, bien qu’il faille toujours un peu de luminosité : celle du ciel étoilé ou de la lune suffit aux geckos à voir comme en plein jour, ces lézards utilisant essentiellement la vue pour observer leur environnement et chasser. Leur capacité à voir la nuit serait 350 fois supérieure à celle des yeux humains. Certains genres sont diurnes (Phelsuma, Pristurus, Sphaerodactylus, Lygodactylus…) et possèdent une pupille ronde.

    Les espèces nocturnes ont souvent des colorations grises, brunes ou jaunes avec différents motifs (points, tâches irrégulières, bandes tresaversales…) qui leur permettent de se fondre dans leur environnement, la coloration ayant souvent un lien avec le sol ou la végétation de leur habitat. Passés maîtres dans le mimétisme, des geckos comme les Uroplatus ou les Phyllurus imitent à merveille l’écorce des arbres sur lesquelles ils passent la journée, parfaitement immobiles et invisibles. Les espèces diurnes sont souvent brillamment colorées, les Phelsuma par exemple sont généralement verts, aux couleurs de la végétation, ornés de tâches rouges, bleues…

     

    Phelsuma grandis... Joli non?

     
    Les geckos occupent tous les milieux, beaucoup sont arboricoles ou rupicoles, vivant parmi les rochers ; un certain nombre sont terrestres et vivent soit sur la litière des forêts soit sur le sable du désert. L’Asie tropicale et l’Australie montrent une diversité impressionnante, mais on trouve aussi des geckos en Amérique, notamment en Amérique Centrale et aux Caraïbes, ainsi qu’en Afrique, à Madagascar et au sud de l’Europe. Les pygopodes, eux, sont essentiellement australiens, sauf Lialis jicari qui vit en Nouvelle-Guinée.

    Tous les geckos et pygopodes se nourrissent d’insectes et autres arthropodes, occasionnellement de petits lézards. Certaines espèces complètent leur alimentation de nectar (Phelsuma par exemple) ou de fruits bien mûrs (Correlophus). De nombreux geckos montrent une forte appétence pour tout ce qui est sucré : Chritinus guentheri, petit gecko originaire des îles Lord Howe et Norfolk (Australie) est parfois observé mettant le nez dans des sachets de sucre.  
    Tarente mangeant un papillon de nuit: les geckos chassent souvent près des éclairages artificiels qui attirent les insectes.

    Les lézards diurnes régulent leur température interne en s’exposant ou en s’abritant des rayons du soleil. Leur corps n’est jamais exactement à la température de l’air ambiant. Ils parviennent, en jouant sur les différences de température et l’exposition au soleil, à faire varier leur température corporelle selon leurs besoins. Le matin par exemple, afin de mettre leur métabolisme « en route », ils passent de longs moments à s’exposer au soleil réchauffant leur corps au-dessus de la température de l’air ambiant. La nuit, évidemment, pas de soleil ! La température est homogène. Les lézards diurnes passent la nuit dans leurs abris, la température de leur corps est identique à celle de l’abri, mais cela n’a pas d’importance : ils dorment et n’ont pas besoins de faire varier leur température corporelle. Pour les geckos nocturnes c’est l’inverse. Même si en début de nuit ils peuvent profiter de la chaleur résiduelle des roches ou du sol irradié par le soleil quelques heures plus tôt, les possibilités d’augmenter leur température corporelle par rapport à celle de l’air ambiant sont réduites voire nulles. Leurs besoins en chaleur sont moins important que ceux des lézards diurnes, et leurs permettent d’être actif et de chasser. Mais la digestion reste une activité métabolique gourmande en énergie, donc en chaleur. Ainsi, certains geckos nocturnes vont passer leur journée dans des abris chauds, bien exposés au soleil tout en restant dissimulés. Les espèces passant leur journée sur les écorces des arbres ou sous les feuilles vont également profiter de la chaleur diurne pour digérer tout en se reposant.

    En captivité, un débat récurrent porte sur la nécessité ou non d’apporter un éclairage UV aux geckos nocturnes vu qu’ils sont nocturnes. On pourrait par conséquent croire qu’ils ne s’exposent jamais aux rayons du soleil, ce qui n’est pas vrai : en effet, certains geckos passent leurs journée à découvert, sur un tronc d’arbre ou un rocher, leur camouflage les faisant passer inaperçu, mais ils se trouvent bel et bien à l’air libre, exposés à la lumière solaire. Même les espèces qui trouvent refuge dans des abris comme des terriers ou sous des rochers, font sporadiquement de brèves sorties en journée, notamment le matin ou le soir. Quelques minutes d’exposition au soleil suffit pour que la synthèse de la vitamine D3 se fasse via les UV B, il est donc probable que les geckos nocturnes profitent régulièrement à ces UV même si c’est fugace.
     

    Malgré que cette tarente soit nocturne, elle passe de longs moments à découvert, profitant du soleil.

    La proximité des habitations humaines ne dérangent souvent pas ces lézards opportunistes et très adaptables. Aux Antilles, Hemidactylus mabouia vit souvent autour et dans les maisons, de même que le grand gecko tokay (Gekko gecko) en Asie tropicale ou encore la Tarente de Maurétanie (Tarentola mauritanica) dans le sud de la France. Ces trois espèces, comme d’autres, ont poussé leurs affinités avec notre société au point d’avoir profité des moyens de transports humains pour se disperser. La Tarente de Maurétanie est par exemple signalée à Toulouse d’où elle n’est pas originaire, sans doute embarquée dans des camions en provenance de la Côte d’Azur. H. mabouia s’est dispersé via les navires de commerce et ce depuis des siècles, colonisant de nombreuses îles à travers le monde. Cette dispersion peut se faire avec des juvéniles ou des adultes cachés dans une palette de parpaings, un arrivage de plantes ou une cale de navire ; ou par les œufs. Car si certains geckos pondent dans le sol, beaucoup pondent des œufs adhésifs qu’ils accrochent sur les troncs, les roches, les feuillages et autres supports aériens. Ces pontes se retrouver donc embarqués pour un voyage plus ou moins long avec un avantage sur les juvéniles et adultes : ils n’ont pas besoin de trouver de la nourriture, nourris-logés dans leur œuf. Les geckos sont néanmoins peu prolifiques, une femelle ne pond qu’un ou deux œufs, mais elle pond plusieurs fois dans l’année. Rares sont les espèces vivipares : celles du genre Hoplodactylus, Naultinus ainsi que Rhacodactylus trachyrhynchus.
     
    Naultinus elegans (Photo Tony Wills - Wikimedia commons)



    La température d’incubation conditionne en général le sexe des embryons. Chez Eublepahris macularius par exemple, on obtient essentiellement des femelles à une température constante de 26°C et essentiellement des mâles à 32°C. A 30,5°C le sex ratio est équilibré avec autant de mâles que de femelles, en revanche, à 33,5-35°C des femelles réapparaissent. Il a cependant été observé que les femelles incubées à ces hautes températures montraient des comportements plus agressifs et des malformations peuvent apparaître. En captivité, il est possible de choisir le sexe des futurs geckos en maintenant les œufs à ces températures durant toute la durée de l’incubation. Dans la nature, à fortiori avec des espèces qui pondent leurs œufs à l’air libre, la température n’est jamais homogène. La détermination du sexe se fait en réalité à un moment précis de l’incubation et non sur toute sa durée. Les œufs de geckos ont une coquille molle quand les femelles les pondent, mais elle se durcit en quelques heures alors qu’ils restent mous chez la plupart des squamates. Même si elle reste très fragile, la coquille durcie permet une meilleure étanchéité, évitant d’une part une déshydratation trop rapide, mais protégeant aussi l’œuf contre l’eau venue de l’extérieur, il a par exemple été observé que les œufs de geckos peuvent résister à une courte submersion d’eau de mer. Souvent, les femelles gardent surveillent leurs œufs le temps du durcissement de la coquille, mais quelques espèces comme Gekko gecko ne quittent par leur ponte durant toute la durée de l’incubation.

    On connait également un certain nombre d’espèces parthénogénétiques : les femelles sont capables de pondre des œufs fertiles sans s’être jamais accouplées avec un mâle. Ces mâles existent dans la nature, mais sont rares. Les espèces parthénogénétiques font partie des genres Lepidodactylus, Hemyllopholis, Nactus, Hemidactylus et Heteronotia. Les jeunes qui naissent ainsi sont exclusivement du sexe féminin, contrairement aux cas de parthénogénèse chez les varanidés où les femelles mettent an monde des mâles. La température n’a là aucun effet sur le sexe des embryons. Cette progéniture sera la copie conforme de leur mère, des clones naturels.

    L’une des particularités des geckos est aussi de donner de la voix, chose rare chez les reptiles non aviens. 80 espèces sont capables de vocaliser. Ces cris, souvent sous forme de « onk » ou de « To-kay » (ce qui a donné le nom de Tokay à Gekko gecko) sont souvent bien audibles et assez surprenants. Les vocalisations du mâle Correlophus ciliatus ressemblent parfois à un rire (voir les liens plus bas) Les geckos les émettent soit en cas d’agression, soit lors des accouplements, les mâles vocalisant plus souvent que les femelles.

    Si certaines espèces de geckos sont réparties sur de vastes zones de répartition, avec une tendance à conquérir de nouvelles régions, d’autres sont rares et menacés. Ce sont souvent des espèces endémiques de de petites îles ou de très petites régions. Les genres Phelsuma, Nautlinus, Uroplatus ainsi que Nactus serpensinsula sont en annexe II de la convention de Washington. Certaines espèces ont disparu comme Phelsuma gigas qui aurait disparue au XIXème siècle. Il vivait sur l’île de Rodrigues, près de l’île Maurice d’où ont disparu de nombreuses autres espèces animales. Lygodactylus williamsi pourrait subir le même sort. Ce magnifique petit gecko diurne du sud-est de l’Afrique ne vit que sur une très petite aire de répartition. A partir de 2004 il devint très à la mode dans le commerce terrariophile, souffrant déjà de la déforestation, ses populations ont fondu comme neige au soleil au point qu’aujourd’hui il est considéré comme en danger critique d’extinction.
     

    Lygodactylus williamsi, aussi beau que menacé! (Esther Böck - animalbase.info - wikimedia commons)

    Références :

    Arnold, E.N., & Poinar, G. (2008). "A 100 million year old gecko with sophisticated adhesive toe pads, preserved in amber from Myanmar (abstract)" (PDF). Zootaxa. Retrieved August 12, 2009.

    Han, D., K. Zhou, & A. M. Bauer. 2004. Phylogenetic relationships among gekkotan lizards inferred from c-mos nuclear DNA sequences and a new classification of the Gekkota. Biological Journal of the Linnean Society 83: 353– 368

    Lecointre G. & Le guyader H. 2013. La classification phylogénétique du vivant – tome 2. belin

    Manley GA, Kraus JEM. (2010). "Exceptional high-frequency hearing and matched vocalizations in Australian pygopod geckos" (PDF). The Journal of Experimental Biology 213: 1876–1885. doi:10.1242/jeb.040196.

    Pianka E. R. & L. J. Vitt 2004. Lizards : windows to the evolution of diversity. Univeristy of California press

    Rogner M. 1997. Lizards – volume 1. Krieger publishing.

    Vacher J-P & P. Geniez 2010. Les reptiles de France, Belgique, Luxembourg et Suisse. Biotope.

    Vidal, N. & S. B. Hedges. 2005. The phylogeny of squamate reptiles (lizards, snakes, and amphisbaenians) inferred from nine nuclear protein-coding genes. Comptes Rendus Biologies 328: 1000–1008.

    Zug G. R. 2001. Herpetology : an introductory biology of reptiles and amphibians.Academic Press.

    www.wikipedia.org

    www.reptile-database.org


    Vincent NOËL. 22/06/2016. Le monde des lézards – http://tiliqua.wifeo.com
    ISSN 2118-5492

     



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