Nouvelles espèces décrites en 2016
104 nouveaux taxons de lézards (squamates non ophidiens) ont été décrits ou érigés au rang spécifique en 2016 sur les 142 nouveaux taxons de reptiles recensés par la reptile-database.
Les geckos tiennent encore une fois le haut du podium avec 41 nouveaux taxons et notamment 17 nouvelles espèces pour le seul genre
Cyrtodactylus. Les scinques obtiennent la médaille d’argent avec 16 nouveaux taxons. A noter parmi les espèces remarquables, un nouveau grand varan (
Varanus semotus) et, toujours chez les « gros lézards » un nouveau
Tupinambis (Téidé). Du côté des « minis », trois nouvelles espèces de
Crenadactylus, de petits geckos australiens dont aucune nouvelle espèce n’a été décrite depuis près de 40 ans. Enfin, une nouvelle espèce pour la faune des Antilles françaises,
Mabuya parviterrae (scincidé).
NB : LMC signifie longueur museau-cloaque.
ANGUIMORPHES Anguidés Abronia cuetzpali CAMPBELL, SOLANO-ZAVALETA, FLORES-VILLELA, CAVIEDES-SOLIS & FROST, 2016 : Découvert à plus de 2 000 mètres d’altitude dans la Sierra Madre Del Sur (état d’Oaxaca) au Mexique, le spécimen type a été collecté en 2011 par I. Caviedes-Solis. Il fait partie du sous-genre
Abronia. Il se distingue des autres espèces de ce sous-genre par des détails d’écaillure. Son nom spécifique vient du mot nahuatl qui désigne un lézard. Source : Campbell, Jonathan A.; Israel Solano-Zavaleta, Oscar Flores-Villela, Itzue W. Caviedes-Solis, and Darrel R. Frost 2016. A New Species of
Abronia (Squamata: Anguidae) from the Sierra Madre del Sur of Oaxaca, Mexico Journal of Herpetology 50 (1): 149-156.
Diploglossidés :
Celestus laf LOTZKAT, HERTZ & KÖHLER 2016 : Ce diploglosse est originaire de la région de Chiriqui? au Panama. L’unique spécimen ayant servi à la description de cette nouvelle espèce a été recueilli en 2009 dans un écohôtel de la Reserva Forestal La Fortun. On ne connait pas sa taille adulte car il s’agissait d’un juvénile. Son nom est l’abréviation du Lost and Found ecohostel. Source : Lotzkat, Sebastian, Andreas Hertz and Gunther Köhler 2016. A new species of Celestus (Squamata: Anguidae) from western Panama. Mesoamerican Herpetology 3(4): 962–975
Varanidés Varanus semotus WEIJOLA, DONNELLAN & LINDQVIST, 2016 : Ce varan du complexe
V. indicus (sous-genre
Euprepiosaurus) est endémique des îles Massau, en Papouasie Nouvelle-Guinée. Le spécimen type a été collecté en 2012, mais des paratypes collectés en 1962 et retrouvés dans les collections du musée zoologique de Copenhague (Danemark). Proche de
V. finschi, il arbore une coloration sombre marquée de points jaunes. Source : Weijola V, Donnellan SC, Lindqvist C 2016. A new blue-tailed Monitor lizard (Reptilia, Squamata,
Varanus) of the
Varanus indicus group from Mussau Island, Papua New Guinea. ZooKeys 568: 129-154, doi: 10.3897/zookeys.568.6872
IGUANIENS Liolaemidés Liolaemus janequeoae & Liolaemus leftrarui TRONCOSO-PALACIOS, DIAZ, PUAS & RIVEROS-RIFFO & ELORZA, 2016. Cette première publication de Tronocoso-palacicos
et al. proposent deux nouvelles espèces de
Liolaemus, un genre souvent prodigue en nouveaux taxons. Ces deux espèces font partie du groupe
L. elongatus. Ces deux espèces ont été découvertes sur un versant du volcan Tolhuaca, dans la région d’Araucania au Chili, à 1400 m d’altitude. Ces lézards vivipares mesurent 7 à 8 cm de LMC.
L. janequeoae a été nommé en hommage à une chef tribale, Janequeo, héroïne des combats des indiens contre les colons espagnols au XVIème siècle. Quant à
L. leftrarui, elle doit son nom au chef et héros de la résistance indienne au cours de batailles s’étant déroulées sous les yeux de ces deux lézards. Les deux nouvelles espèces partagent leur distribution avec
L. septentrionalis et
L. tenuis. Source : Troncoso-Palacios J, Diaz HA, Puas GI, Riveros-Riffo E, Elorza AA 2016. Two new Liolaemus lizards from the Andean highlands of Southern Chile (Squamata, Iguania, Liolaemidae). ZooKeys 632: 121-146
Liolaemus uniformis TRONCOSO-PALACIOS, ELORZA, PUAS & ALFARO-PARDO, 2016 : Cette espèce est originaire du Centre du Chili, au nord de Santiago, près du lac Chepical, à plus de 3 000 m d’altitude. Les spécimens types ont été collectés en 2012. La population était connue auparavant mais attribuée à d’autres espèces (
L. bellii et
L. monticola). Ils sont liés au groupe
L. nigroviridis. Son nom fait référence à l’absence de motifs sur le dos. Comme les autres
Liolaemus andins, elle vit dans des zones rocheuses ensoleillées avec une végétation d’altitude éparse et rase. Source : Troncoso-Palacios J, Elorza AA, Puas GI, Alfaro-Pardo E 2016. A new species of Liolaemus related to L. nigroviridis from the Andean highlands of Central Chile (Iguania, Liolaemidae). ZooKeys 555: 91-114, doi: 10.3897/zookeys.555.6011
Liolaemus parthenos ABDALA, BALDO, JUÁREZ & ESPINOZA, 2016 : Cette espèce est issue d’un complexe d’espèce longtemps classées sous
L. boulengeri ou
L. darwinii. Les études publiées dans cette étude ont permis de distinguer
L. parthenos, originaire de dunes bordant le lac artificiel Del Nihui, en Argentine (région de Mendoza), à 1 300 m d’altitude. La particularité de cette espèce est d’être unisexuelle (femelles seulement et de se reproduire par parthénogénèse. Tous les sujets sont triploïdes, les chromosomes sont par trois et non par paire. Abdala, Cristián S.; Diego Baldo, Ricardo A. Juárez and Robert E. Espinoza 2016. The First Parthenogenetic Pleurodont Iguanian: A New All-female Liolaemus (Squamata: Liolaemidae) from Western Argentina Copeia 104 (2): 487–497
Phymaturus rahuensis GONZÁLEZ-MARÍN, FULVIO-PÉREZ, MINOLI, MORANDO & AVILA, 2016 : Ce lézard montagnard a été découvert dans la région de Neuquén, au centre des Andes argentines à 1 150 m d’altitude. La présence d’une nouvelle espèce avait déjà été évoquée par une étude du le genre
Phymaturus publiée en 2013. Son nom fait référence à la localité de sa découverte, Bajada del Rahue. Source : GONZÁLEZ-MARÍN, ANDREA; CRISTIAN hERNÁN FULVIO PÉREZ, IGNACIO MINOLI, Mariana Morando, Luciano Javier Avila 2016. A new lizard species of the Phymaturus patagonicus group (Squamata: Liolaemini) from northern Patagonia, Neuquén, Argentina. Zootaxa 4121 (4): 412–430
Leiocephalidés Leiocephalus sixtoi KÖHLER, BOBADILLA & HEDGES, 2016 : Le nom de ce lézard à queue bouclée pourrait faire sourire : sixtoi (que l‘on prononce sixtoï puisqu’en latin toutes les lettres sont prononcées)… Mais non, il ne reflète pas une utilisation zoophile du saurien, mais a été donné en hommage à Sixto Incháustegui, herpétologue de la République Dominicaine. L’espèce vit au sud de la République dominicaine, à l’est de Saint Domingue dans les dunes de Bani, près de la côte. C’est un habitant des dunes de sable et des forêts sèches qui les bordent. Son aire de répartition connue à l’heure actuelle est très restreinte. Il se démarque des autres espèces de
Leiocephalus par des détails d’écaillure notamment au niveau de la tête. Il ressemble beaucoup à
L. schreibersi et
L. inaguae. Source : KÖHLER, GUNTHER; MARCOS J. RODRÍGUEZ BOBADILLA, S. BLAIR HEDGES 2016. A new dune-dwelling lizard of the genus
Leiocephalus (Iguania, Leiocephalidae) from the Dominican Republic. Zootaxa 4121 (5): 517–532. Voir l’article : http://www.hedgeslab.org/pubs/273.pdf
Tropiduridés Tropidurus lagunablanca, Tropidurus tarara & Tropidurus teyumirim CARVALHO, 2016 : Ces trois espèces ont été décrite dans la même publication. Elles appartiennent au groupe
T. spinulosus. Toutes sont originaires du Paraguay mais pas des mêmes régions.
L. lagunablanca a été découverte dans la réserve naturelle de Laguna Blanca, à l’est du Paraguya, près de la frontière brésilienne.
T. tarara, auparavant assimilée à T. guarani, est originaire de la réserve naturelle de Cerrados del Tagatiya au nord du pays et enfin,
T. teyumirin a été découverte dans le parc national de Ybycui, au sud de la capitale Asuncion. Les deux premières sont arboricoles, la dernière est saxicole. Source : Carvalho, André Luiz G. 2016. Three New Species of the
Tropidurus spinulosus Group (Squamata: Tropiduridae) from Eastern Paraguay American Museum Novitates (3853): 1-44 -
Tropidurus sertanejo CARVALHO, SENA, PELOSO, MACHADO, MONTESINOS, SILVA, CAMPBELL & RODRIGUES, 2016 : Ce
Tropidurus a été décrit d’après de nombreux spécimens collectés dans la Reserva Particular do Patrimônio Natural Fazenda Pé da Serra, au nord-ouest de Sao Paulo, dans l’état de Bahia au Brésil. C’est une région de moyenne montagne, les spécimens ayant été récoltés entre 490 et 940 m d’altitude au sein de forêts sèches et de zones de culture. Ce paysage, nommé Setanejo, a inspiré le nom de l’espèce. Elle fait partie du groupe
T. torquatus et se distingue des autres espèces de ce groupe par l’écaillure de son cou et des détails de coloration. La publication décrivant l’espèce met également en évidence les problèmes auxquels sont confrontés les zoologistes modernes avec les différents types de phylogénies basées sur des analyses moléculaires. Ainsi, la phylogénie décrite dans cet article est en contradiction avec celles bâties indépendamment sur les analyses nucléaires ou mitochondriales. La répartition et l’écologie de cette espèce reste encore à connaître. Source : Carvalho, André L.G.; Marco A. Sena, Pedro L.V. Peloso, Fabio A. Machado, Rachel Montesinos, Hélio R. Silva, Gwyneth Campbell, and Miguel T. Rodrigues 2016. A New
Tropidurus (Tropiduridae) from the Semiarid Brazilian Caatinga: Evidence for Conflicting Signal between Mitochondrial and Nuclear Loci Affecting the Phylogenetic Reconstruction of South American Collared Lizards American Museum Novitates (3852): 1-68.
Stenocercus omari VENEGAS, ECHEVARRÍA, GARCÍA-BURNEO & KOCH, 2016 : ce lézard des forêts tropicales des Andes vit entre 2 300 et 3 035 m d’altitude. Ce lézard vit sur les rives droites de la rivière Maranon. Source : VENEGAS, PABLO J.; LOURDES Y. ECHEVARRÍA, KARLA GARCÍA-BURNEO, CLAUDIA KOCH 2016. A new species of iguanid lizard, genus
Stenocercus (Squamata, Iguania), from the Central Andes in Peru. Zootaxa 4205 (1).
Dactyloidés Anolis apletolepis, Anolis chlorodius, Anolis divius, Anolis eladioi, Anolis gonavensis, Anolis leucodera, Anolis prasinorius & Anolis viridius KÖHLER & HEDGES, 2016 : Ces huit espèces ont été décrites lors d’une vaste révision des membres du genre
Anolis vivant sur l’île d’Hispaniola (Haïti et république dominicaine). Ces espèces sont issues de l’analyse de populations d’espèces déjà connues comme
A. aliniger, A. coelestinus, A. singularis et
A. chlorocyanus. Source : Köhler, Gunther and S. Blair Hedges 2016. A revision of the green anoles of Hispaniola with description of eight new species (Reptilia, Squamata, Dactyloidae) NOVITATES CARIBAEA 9: 1-135. Voir les clés d’identification pour les anoles d’Hispaniola :
http://www.hedgeslab.org/pubs/268-key.pdf Anolis landestoyi MAHLER, LAMBERT, GENEVA, NG, HEDGES, LOSOS & GLOR, 2016 : Cet anole fait partie des grandes espèces du genre, il peut dépasser 13 cm de LMC pour une longueur totale de 30 cm, ce qui est peu car il possède une queue assez courte représentant 1,35 fois la LMC. Il est originaire de l’île d’Hispaniola et a été découvert dans la Reserva Biológica Loma Charco Azul en République dominicaine par le naturaliste Miguel Landestoy. L’espèce fut nommée en hommage à ce naturaliste. Source : Mahler, D. Luke; Shea M. Lambert, Anthony J. Geneva, Julienne Ng, S. Blair Hedges, Jonathan B. Losos, and Richard E. Glor 2016. Discovery of a Giant Chameleon-Like Lizard (
Anolis) on Hispaniola and Its Significance to Understanding Replicated Adaptive Radiations The American Naturalist, DOI: 10.1086/687566
Norops mccraniei & Norops wilsoni KÖHLER, TOWNSEND & PETERSEN, 2016 : La querelle du placement des anoles au sein du genre
Anolis ou
Norops fait toujours rage. Ces deux espèces ont été décrites dans un même article comme membres du genre
Norops, mais la reptile-database les classe dans le genre
Anolis. Ce fut déjà le cas pour plusieurs espèces de dactyloïdés décrites en 2015. Ces deux nouvelles espèces sont continentales, originaires du Honduras.
Norops wilsoni provient de la façade atlantique de la cordillère de Nombre de Dios, les spécimens types ayant été collectés par Köhler en 1995 et 1996 dans le parc national de Pico Bonito. Ce petit lézard se rencontre dans les forêts tropicales entre 0 et 980 m d’altitude. Il mesure 5 à 6 cm de LMC et a été nommé en l’honneur de Larry D. Wilson, herpétologue spécialiste des reptiles et amphibiens du Honduras.
N. mccranei a été nommé en l’honneur d’un autre herpétologue réputé au Honduras, James Randall Mccranie. L’étude érige également
N. spilohoripis au rang d’espèce, d’abord décrit en 1956 par Alvarez del Tori & Smith comme sous-espèce de
N. (Anolis) tropidonotus. Source : Köhler, Gunther, Josiah H. Townsend and Claus Bo P. Petersen. 2016. Taxonomic revision of the
Norops tropidonotus complex (Squamata, Dactyloidae), with the resurrection of
N. spilorhipis (Alvarez del Toro and Smith, 1956) and the description of two new species. Mesoamerican Herpetology 3 (1): 8–41
Anolis purpuronectes GRAY, MEZA-LÁZARO, POE & NIETO-MONTES DE OCA, 2016 : jusqu’alors affiliée à
A. barkeri, les populations de Veracruz et Oaxaca (Mexique) sont considérées comme une espèce à part entière sur la base de caractères d’écaillure mais aussi de la coloration du fanon gulaire du mâle (pourpre chez la nouvelle espèce ; rouge, orange et blanc chez
A. barkeri). Ce sont de gros anoles, pouvant atteindre 9 cm de LMC. Comme
A. barkeri, ils ont des meurs semi-aquatiques. Source : Gray, Levi; Meza-Lázaro, Rubi; Poe, Steven; de Oca, Adrián Nieto-Montes 2016. A new species of semiaquatic
Anolis (Squamata: Dactyloidae) from Oaxaca and Veracruz, Mexico The Herpetological Journal 26 (4): 253-262
Agamidés Japalura iadina & Japalura laeviventris WANG, JIANG SILER & CHE, 2016 : Les agames du genre
Jalapura sont de petiots lézards vivant au sud de la Chine et dans l’Himalaya. Avec ces deux nouvelles espèces, le genre comporte désormais 31 espèces. Ces deux espèces étaient alors considérées comme faisant partie de
J. flaviceps.
J. laeviventris doit son nom à une des caractéristiques de cette espèce : un ventre couverte d’écailles peu ou pas épineuses, quant à
J. iadana, elle a été nommée en lien avec la coloration vert émeraude des mâles. Toutefois, d’autres détails permettent de bien les différentier des autres espèces. Tous deux ont été découverts à plus de 2 000 mètres d’altitude, dans le nord-ouest du Yunnan pour
J. iadana et à l’est du Tibet pour
J. laeviventris. Source : WANG, Kai; Ke JIANG, Da-Hu ZOU, Fang YAN, Cameron D. SILER, Jing CHE 2016. Two new species of
Japalura (Squamata: Agamidae) from the Hengduan Mountain Range, China Zoological Research 37(1): 41-56, DOI: 10.13918/j.issn.2095-8137.2016.1.41
Pseudocalotes drogon, Pseudocalotes rhaegal & Pseudocalotes viserion GRISMER, QUAH, WOOD, ANUAR, MUIN, DAVIS, MURDOCH, GRISMER, COTA & COBOS, 2016 : Trois nouvelles espèces de ces agames arboricoles ont été décrites dans les montagnes de Titiwangsa, au nord de la péninsule malaise
. P. drogon a été découverte à 1 000 m d’altitude sur la colline Fraser.
P. viserion a été découvert dans une région voisine, à 1 700 m d’altitude. Enfin,
P. rhaegal, originaire des monts Cameron, a été découverte à 1 400 m d’altitude. Tous les trois doivent leurs noms aux dragons de la série « Games of thrones » avec lesquels ils auraient une ressemblance ! Source : GRISMER, L. LEE; EVAN S. H. QUAH, PERRY L. WOOD, JR., SHAHRUL ANUAR, ABDUL MUIN, HAYDEN R. DAVIS, MATTHEW L. MURDOCH, JESSE L. GRISMER, MICHAEL COTA & ANTHONY J. COBOS 2016. Dragons in the mist: three new species of Pseudocalotes Fitzinger (Squamata: Agamidae) from the sky island archipelago of Peninsular Malaysia Zootaxa 4136 (3): 461–490
Les espèces suivantes, toutes originaires d’Inde, les genres
Sitana et
Sarada ont été décrites sur la base d’un article révisant le genre
Sitana avec la description d’un nouveau genre (
Sarada spp.) et de trois nouvelles espèces : Deepak, V.; Varad B. Giri, Mohammad Asif, Sushil Kumar Dutta, Raju Vyas, Amod M. Zambre, Harshal Bhosale, K. Praveen Karanth 2016. Systematics and phylogeny of Sitana (Reptilia: Agamidae) of Peninsular India, with the description of one new genus and five new species Contributions to Zoology 85 (1): 67-111. Des publications ultérieures ont complété la liste.
Sarada darwini & Sarada superba DEEPAK, ZAMBRE, BHOSALE & GIRI, 2016 : La première espèce est originaire de l’état de Karnataka. Elle a été nommée en l’honneur du célèbre Charles Darwin car il fit référence à ces agames dans son livre « la descendance de l’Homme ».
S. superba est originaire d’un autre état indien, l’état de Chalkewadi. Ce sont des habitants de zones ouvertes, on les observe sur les rochers et les monticules de latérite (argile rouge typique des milieux tropicaux). Comme les
Sitana, ces lézards arborent un fanon gulaire érectile et coloré.
Sitana laticeps DEEPAK & GIRI, 2016 : Cette nouvelle espèce est originaire des Balaghat Hill Range , dans l’état de Maharashtra. On le rencontre sur des terrain rocailleux avec une végétation rase.
Sitana marudhamneydhal DEEPAK, KHANDEKAR, VARMA & CHAITANYA, 2016 : Espèce vivant dans les zones de dunes ou couvertes d’une végétation basse de l’état de Tamil Nadu, au sud de l’Inde. Son nom, assez imprononçable, est un assemblage des mots tamouls décrivant la région où il vit.
Sitana spinaecephalus DEEPAK, VYAS & GIRI, 2016 : Cette espèce-ci vit dans les états du Gujarat, du Maharashtra et du Rajasthan. C’est également un habitant des savanes herbeuses.
Sitana visiri DEEPAK, 2016. Cette dernière espèce a été décrite dans une publication à part. Elle est originaire de l’état de Tamil Nadu. Source : DEEPAK, V.; AKSHAY KHANDEKAR, SANDEEP VARMA, R. CHAITANYA 2016. Description of a new species of
Sitana Cuvier, 1829 from southern India. Zootaxa 4139 (2): 167–182
LATERATES Gymnophtalmidés Bachia remota RIBEIRO-JÚNIOR, DA SILVA & LIMA, 2016 : Cette nouvelle espèce a été découverte dans la Parque Nacional Montanhas do Tumucumaque, à l’extrême nord du Brésil, près de la frontière avec la Guyane Française. L’espèce semble très localisée. Il fait partie du groupe
B. heteropa. Le spécimen type mesure 86,8 mm de LMC, de coloration brune, il possède quatre doigts griffus à chaque patte. Source : Ribeiro-Júnior, Marco A.; Marcélia B. da Silva, and Jucivaldo D. Lima 2016. A New Species of
Bachia Gray 1845 (Squamata: Gymnophthalmidae) from the Eastern Guiana Shield Herpetologica Jun 2016, Vol. 72, No. 2: 148-156.
Pholidobolus ulisesi VENEGAS, CHEVARRÍA, LOBOS, SALES-NUNES & TORRES-CARVAJAL, 2016 : Plusieurs études publiées en 2015 et 2016 se sont penchées sur la phylogénie et la taxinomie des micro-tégus et ont abouti à la description de cette nouvelle espèce originaire de la province de Jaén au cœur des Andes du nord du Pérou. Les spécimens types ont été collectés à plus de 2 000 m d’altitude. L’espèce a été nommée en l’honneur de l’archéologue Ulises Gamonal Guevara. Source : Venegas PJ, Echevarri?a LY, Lobos SE, Nunes PMS, and Torres-Carvajal O. 2016. A new species of Andean microteiid lizard (Gymnophthalmidae: Cercosaurinae: Pholidobolus) from Peru, with comments on P. vertebralis. Amphibian & Reptile Conservation 10 (1) [Special Section]: 21–33 (e121)
Téidés Tupinambis cryptus, Tupinambis cuzcoensis & Tupinambis zuliensis MURPHY, JOWERS, LEHTINEN, CHARLES, COLLI, PERES JR, HENDRY & PYRON, 2016 : Le genre
Tupinambis s’enrichit de trois nouvelles espèces d’un coup, passant de 4 à 7 espèces connues (des espèces reconnues au sein de ce genre ont été transférés dans d’autres genres il y a quelques années, au sein du genre
Salvator notamment réduisant considérablement les effectifs du genre
Tupinambis). Cette étude a notamment permis de mettre en évidence plusieurs espèces rassemblées jusque-là sous
T. teguixin, modifiant ainsi les données précédentes sur cette espèce. La première espèce,
T. cryptus, est présente sur une vaste aire de répartition couvrant les « guyanes » Guyane française, Guyana, Surinalm, le Nord du Brésil, le Vénézuela et l’est de la Colombie. La seconde espèce doit son nom à la célèbre ville de Cuzco, capitale de l’empire Inca, et se rencontre au Pérou, en Equateur et à l’ouest du Brésil (Mato Grosso). La dernière,
T. zuliensis, est originaire du bassin du Maracaibo au Vénézuela, sa répartition est très restreinte. Ce sont tous de gros lézards 80 cm à 1 m. Comme le laisse penser le taxon
cryptus, ces espèces sont très difficiles à distinguer mais génétiquement différentes. Source : Murphy JC, Jowers MJ, Lehtinen RM, Charles SP, Colli GR, Peres AK Jr, Peres Jr AK, Hendry CR, Pyron RA 2016. Cryptic, Sympatric Diversity in Tegu Lizards of the Tupinambis teguixin Group (Squamata, Sauria, Teiidae) and the Description of Three New Species. PLoS ONE 11(8): e0158542.doi:10.1371/journal.pone.0158542
http://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0158542 Amphisbénidés Amphisbaena filiformis RIBEIRO, GOMES, RODRIGUES DA SILVA, CINTRA & DA SILVA, 2016 : Cet amphisbène uniformément blanc-rose doit son nom à sa silhouette particulièrement filiforme. Il, est originaire de l’état brésilien de Tocatins, l’holotype a été découvert dans la municipalité de Babaçulândia. Mesurant 23 cm de LMC, il se distingue surtout par des détails d’écaillure. Il vit dans les sols sablonneux des forêts ouvertes. RIBEIRO, SÍRIA; JERRIANE O. GOMES, HELDER LÚCIO RODRIGUES DA SILVA, CARLOS EDUARDO D. CINTRA, NELSON JORGE DA SILVA JR. 2016. A new two-pored species of Amphisbaena (Squamata, Amphisbaenidae) from the Brazilian Cerrado, with a key to the two-pored species of Amphisbaena. Zootaxa 4147 (2): 124–142.
Zygaspis maraisi BROADLEY & MEASEY, 2016 : Cet autre amphisbène est originaire du Mozambique, dans la province de Cabo Delgado. Il se démarque des autres espèces du genre, outre des détails d’écaillures, par une coloration presque uniformément noire à l’exception du menton qui est blanc. Il vit sur le substrat sablonneux des forêts ouvertes. Le nom fait référence à Johan Marai, qui a collecté le spécimen type le 24 novembre 2013. L’article est signé Donald G Braodley, accepté fin 2015, il a été publié en avril 2016, à titre posthume car l’herpétologue est décédé le 10 mars de la même année à l’âge de 84 ans. C’est la dernière des 86 espèces que Broadley a décrit dans sa longue carrière. Source : BROADLEY, D. G. & G. J. MEASEY 2016. A new species of
Zygaspis (Reptilia: Squamata: Amphisbaenidae) from north-eastern Mozambique. African Journal of Herpetology 65 (2): 115- 122
Lacertidés Eremias isfahanica RASTEGAR-POUYANI, HOSSEINIAN, RAFIEE, KAMI, RAJABIZADEH & WINK, 2016 : L’unique lacertidé décrit cette année est originaire d’Iran, découvert au Ghomishloo National Park. Il vit dans les régions sèches de moyenne altitude (autour de 1 200 m). Source : RASTEGAR-POUYANI, ESKANDAR; SAEED HOSSEINIAN, SOOLMAZ RAFIEE, HAJI GHOLI KAMI, MEHDI RAJABIZADEH, MICHAEL WINK 2016. A new species of the genus
Eremias Fitzinger, 1834 (Squamata: Lacertidae) from Central Iran, supported by mtDNA sequences and morphology. Zootaxa 4132 (2): 207–220
SCINCOMORPHES Scincidés Brachymeles dalawangdaliri DAVIS, GEHEBER, WATTERS, PENROD, FELLER, ASHFORD, KOURI, NGUYEN, SHAUBERGER, SHEATSLEY, WINFREY, WONG, SANGUILA, BROWN & SILER, 2016 : Le genre
Brachymeles comprend désormais 41 espèces. Les trois nouvelles espèces découvertes en 2016 ont été décrites dans trois publications différentes, mais toutes sont issues d’études sur différentes populations de
B. bonitae. La révision de cette espèce a déjà permis de décrites d’autres espèces en 2014.
B. dalawangdaliri est un scinque pourvu de pattes (certaines espèces du genre étant apodes) un habitant des forêts primaires de l’île de Tablas, aux Philippines… Mais voilà, il n’y a plus de forêts primaires sur cette île ! En effet, l’espèce a été décrite à partir de spécimens conservés en muséum et collectés en 1972. On ne sait actuellement pas si cette espèce existe toujours. Source : DAVIS, DREW R.; AARON D. GEHEBER, JESSA L. WATTERS, MICHELLE L. PENROD, KATHRYN D. FELLER, ALISSA ASHFORD, JOSH KOURI, DANIEL NGUYEN, KATHRYN SHAUBERGER, KYRA SHEATSLEY, CLAIRE WINFREY, RACHEL WONG, MARITES B. SANGUILA, RAFE M. BROWN & CAMERON D. SIL 2016. Additions to Philippine Slender Skinks of the Brachymeles bonitae Complex (Reptilia: Squamata: Scincidae) III: a new species from Tablas Island. Zootaxa 4132 (1): 030–043
Brachymeles ilocandia SILER, DAVIS, FREITAS, HURON, GEHEBER, WATTERS, PENROD, PAPES, AMREIN, ANWAWR, COOPER HEIN, MANNING, PATEL, PINAROC, DIESMOS, DIESMOS, OLIVEROS & BROWN, 2016 : Cette espèce est originaire de l’île de Camiguin Norte. Il occupe les zones forestières, primaires ou secondaires et semble assez abondant. Il possède des pattes, mais elles sont dépourvues de doigts. Source : Cameron D. Siler, Drew R. Davis, Elyse S. Freitas, Nicholas A. Huron, Aaron D. Geheber, Jessa L. Watters, Michelle L. Penrod, Monica Pape?, Andrew Amrein, Alyssa Anwar, Dontae Cooper, Tucker Hein, Annalisa Manning, Neeral Patel, Lauren Pinaroc, Arvin C. Diesmos, Mae L. Diesmos, Carl H. Oliveros, and Rafe M. Brown. 2016. Additions to Philippine Slender Skinks of the
Brachymeles bonitae Complex (Reptilia: Squamata: Scincidae) II: A New Species from the northern Philippines. Z
ootaxa. 4132(1); DOI:
10.11646/zootaxa.4132.1.2 Brachymeles ligtas GEHEBER, DAVIS, WATTERS, PENROD, FELLER, DAVEY, ELLSWORTH, FLANAGAN, HEITZ, MOORE, NGUYEN, ROBERTS, SUTTON, SANGUILA, LINKEM, BROWN & SILER, 2016. Cette troisième espèce (en fait la première décrite chronologiquement), est originaire de l’île de Lubang, toujours aux Philippines. Ses pattes sont également dépourvues de doigts. Il occupe les forêts primaires et secondaires, les forêts primaires ayant été largement détruites. Depuis 2009, date de la collecte du spécimen type, aucun autre spécimen n’a été observé mais il semblait assez abondant. Source : GEHEBER, AARON D.; DREW R. DAVIS, JESSA L. WATTERS, MICHELLE L. PENROD, KATHRYN D. FELLER, CONNER S. DAVEY, ELYSE D. ELLSWORTH, RACHEL L. FLANAGAN, BRENDAN B. HEITZ, TANA MOORE, MARIE D. C. NGUYEN, AUSTYN ROBERTS, JOHN SUTTON, MARITES B. SANGUIL 2016. Additions to Philippine Slender Skinks of the
Brachymeles bonitae Complex (Reptilia: Squamata: Scincidae) I: a new species from Lubang Island. Zootaxa 4132 (1): 001–014
Eutropis austini & Eutropis greeri BATUWITA, 2016 : Ces deux espèces de Scinques srilankais étaient auparavant liés à
E. madarazsi qui a été redécrit dans cet article, mais ont aussi été confondues avec
E. floweri. Ces lézards mesurent 7,5 et 7,3 cm maximum de LMC. Tous deux doivent leur nom à deux grands herpétolgues spécialistes des scincidés : Christopher C. Austin et Allen E. Greer. Ils occupent les sous-bois des forêts humides. Source : Batuwita, Sudesh 2015. Description of Two New Species of
Eutropis (Reptilia: Scincidae) from Sri Lanka with a Redescription of
Eutropis madaraszi (Méhely) Journal of Herpetology Sep 2016, Vol. 50, No. 3: 486-496.
Lerista hobsoni & Lerista vanderduysi COUPER, AMEY & WORTHINGTON-WILMER, 2016 : L’abondante faune des scincidés d’Australie s’enrichit encore de deux espèces, au sein du genre
Lerista, un genre très étudié car on y trouve toutes les formes de régression des membres. Toutes deux sont originaires du Queensland et vivent dans les forêts sèches ouvertes. Elles ne possèdent pas de pattes antérieures, les postérieures sont très réduites avec un seul doigt. COUPER, PATRICK J.; ANDREW P. AMEY, JESSICA WORTHINGTON-WILMER 2016. Cryptic diversity within the narrowly endemic
Lerista wilkinsi group of north Queensland—two new species (Reptilia: Scincidae) Zootaxa 4162 (1): 061–091
Mabuya parviterrae HEDGES, LORVELEC, BARRÉ, BERCHEL, COMBOT, VIDAL & PAVIS, 2016 : C’est une nouvelle espèce pour la faune des Antilles française, cette espèce est originaire de Terre de bas, une île de l’archipel guadeloupéen (Petite Terre). Son aire de répartition est extrêmement réduite, elle se résume à une zone rocheuse près du Centre de l’île. Vue cette minuscule répartition, les auteurs considèrent qu’elle devrait être classée en danger critique d’extinction. Source : Hedges SB, Lorvelec O, Barre? N, Berchel J, Combot MD, Vidal N, Pavis C. 2016. A new species of skink from the Guadeloupe Archipelago (Squamata, Mabuyidae,
Mabuya). Caribbean Herpetology 53:1–14
Madascincus miafina & Madascincus pyrurus MIRALLES, KÖHLER, GLAW & VENCES, 2016 : Ces deux espèces malgaches sont respectivement issues d’une révision de
M. polleni et de
M. igneocaudatus.
M. miafina est originaire de la région d’Antsiranana, au nord de l’île, la seconde de la région de Fianarantsoa au Centre. Elle vit dans la litière ou les sols sablonneux au pied des massifs calcaires (karst). Très discrète, elle semble avoir un comportement nocturne.
M. pyrurus vit dans les zones rocheuses sèches des montagnes notamment sur le mont Ibity. La distinction de ces espèces avec les espèces proches sont très difficiles, toutes deux mesurent 5 à 6 cm de LMC. Source : Miralles, Aure?lien; Jo?rn Ko?hler, Frank Glaw, Miguel Vences 2016. Species delimitation methods put into taxonomic practice: two new
Madascincus species formerly allocated to historical species names (Squamata, Scincidae) Zoosyst. Evol. 92 (2): 257–275; DOI 10.3897/zse.92.9945
Sphenomorphus sungaicolus SUMARLI, GRISMER, WOOD, AHMAD, RIZAL, ISMAIL, IZAM, AHMAD & LINKEM, 2016 : Le genre
Sphenomorphus est vaste, avec 110 espèces, incluant cette dernière originaire du centre de la péninsule malaise.
S. sungaicolus est proche de
S. tersus, considérée comme son espèce sœur. Mesurant presque 9 cm de LMC, elle se démarque des espèces proches par sa taille, sa coloration et l’écaillure de l’intérieur des pattes. Elle occupe les zones rocheuses aux abords des cours d’eau traversant les forêts tropicales de plaine. Cet habitat lui a donné son nom, latinisation de mots malais. Source : SUMARLI, ALEXANDRA; L. LEE GRISMER, PERRY L., JR. WOOD, AMIRRUDIN B. AHMAD, SYED RIZAL, LUKMAN H. ISMAIL, NUR AMALINA MOHD IZAM, NORHAYATI AHMAD, CHARLES W. LINKEM 2016. The first riparian skink (Genus:
Sphenomorphus Strauch, 1887) from Peninsular Malaysia and its relationship to other Indochinese and Sundaic species Zootaxa 4173 (1): 029–044
Trachylepis principensis & Trachylepis thomensis CERÍACO, MARQUES & BAUER, 2016 : Ces deux espèces étaient jusqu’alors assimilées à
T. maculilabris, forme de « Principe » pour la première et de « Sao Tomé » pour la seconde. Sao-Tomé-et-Principe est un petit archipel, le plus petit état africain, situé dans le Golfe de Guinée. Chaque espèce est endémique des deux principales îles de cet archipel comme leur nom l’indique.
T. principiensis mesure jusqu’à 8 cm de LMC, la queue mesure le double ; la coloration est brune marquée de petites taches noires et blanches.
T. thomensis est légèrement plus grande (LMC max ; 9,8 cm), sa coloration est vert olive avec 7-8 tâches derrière l’oeil. Source : CERÍACO, LUIS M. P.; MARIANA P. MARQUES, AARON M. BAUER 2016. A review of the genus
Trachylepis (Sauria: Scincidae) from the Gulf of Guinea, with descriptions of two new species in the
Trachylepis maculilabris (Gray, 1845) species complex. Zootaxa 4109 (3): 284–314
Tytthoscincus batupanggah & Tytthoscincus leproauricularis KARIN, DAS & BAUER, 2016 : Originaires du nord de Bornéo, les spécimens types ont été collectés en 2014. Ce sont des habitants de la litière végétale tapissant le sol des forêts tropicales, ils ont été trouvés au-delà de 1 000 m. Ce sont de petits lézards mesurant seulement 2 à 3 cm de LMC. Source : KARIN, BENJAMIN R.; INDRANEIL DAS, AARON M. BAUER 2016. Two new species of diminutive leaf-litter skinks (Squamata: Scincidae:
Tytthoscincus) from Gunung Penrissen, Sarawak, Malaysia (northern Borneo). Zootaxa 4093 (3): 407–423
Tytthoscincus panchorensis GRISMER, MUIN, WOOD JR, ANUAR & LINKEM, 2016 : la troisième espèce du genre
Tytthoscincus décrite cette année est originaire de la péninsule malaise et a été trouvée dans le parc de Bukit Panchor. Elle se distingue des autres espèces essentiellement par l’écaillure et l’absence de ligne dorso-latérale blanche. Source : GRISMER, L. LEE; MOHD ABDUL MUIN, PERRY L. WOOD, JR., SHAHRUL ANUAR, & CHARLES W. LINKEM 2016. The transfer of two clades of Malaysian
Sphenomorphus Fitzinger (Squamata: Scincidae) into the genus
Tytthoscincus Linkem, Diesmos, & Brown and the description of a new Malaysian swamp-dwelling species Zootaxa 4092 (2): 231–242
Cordylidés Cordylus namakuiyus STANLEY, CERÍACO, BANDEIRA, VALERIO, BATES & BRANCH, 2016 : Ce cordyle est originaire de la province du Namib, au sud-ouest de l’Angola. Sa description est le fruit d’une révision de
C. machadoi, les populations des escarpements rocheux de plaine s’étant avérés être une espèce à part. Source : STANLEY, EDWARD L.; LUIS M. P. CERÍACO, SUZANA BANDEIRA, HILARIA VALERIO, MICHAEL F. BATES & WILLIAM R. BRANCH 2016. A review of Cordylus machadoi (Squamata: Cordylidae) in southwestern Angola, with the description of a new species from the Pro-Namib desert, Zootaxa 4061 (3): 201–226
GEKKOTIENS Gekkonidés :
Blaesodactylus victori INEICH, GLAW & VENCES, 2016 : On ne connait qu’un seul spécimen de cette nouvelle espèce malgache découverte dans les rochers calcaires du parc national de Namoroka. Cet holotype mesure 12,7 cm de LMC, la queue étant un peu plus longue. Il se distingue essentiellement des autres espèces du genre par l’absence, la présence ou la forme des tubercules. Son nom a été donné par l’herpétologiste français Ivan Ineich en l’honneur de son fils, Victor Ineich, décédé dans une avalanche en 2013. Source : INEICH, IVAN; FRANK GLAW, MIGUEL VENCES 2016. A new species of
Blaesodactylus (Squamata: Gekkonidae) from Tsingy limestone outcrops in Namoroka National Park, north-western Madagascar. Zootaxa 4109 (5): 523–541
Cnemaspis rajakarunai WICKRAMASINGHE, VIDANAPATHIRANA & RATHNAYAKE, 2016 : Originaire de la province de Sabaragamuwa au Sri-Lanka, ce geckos mesurant 36 à 40 mm de LMC se distingue des 22 autres espèces Srilankaise du genre par quelques caractères d’écaillure. Il a été nommé en l’honneur du photographe Henry Rajakaruna. Source : WICKRAMASINGHE, L. J. MENDIS; DULAN RANGA VIDANAPATHIRANA, R. M. GAYAN PRIYANKARA RATHNAYAKE 2016.
Cnemaspis rajakarunai sp. nov., a rock dwelling day-gecko (Sauria: Gekkonidae:
Cnemaspis) from Salgala, an unprotected lowland rainforest in Sri Lanka. Zootaxa 4168 (1): 092–108
Le genre
Cyrtodactylus est encore, cette année, un grand pourvoyeur de nouvelles espèces puisque ce sont 17 nouveaux taxons qui se sont ajoutés en 2017 portant le nombre d’espèce de ce genre très complexe à 232 !
Cyrtodactylus bansocensis LUU, NGUYEN, LE, BONKOWSKI & ZIEGLER, 2016 : Cette espèce est originaire de la province de Khammouane au centre du Laos. Il a été découvert à l’entrée de grottes parsemant les falaises calcaires, habitat très fréquenté par les
Cyrtodactylus. Il mesure environ 7 cm de LMC. Son nom fait référence à la région de Ban Soc. Source : LUU, VINH QUANG; Truong QUang Nguyen, MINH DUC LE, MICHAEL BONKOWSKI, THOMAS ZIEGLER 2016. A new species of karst-dwelling bent-toed gecko (Squamata: Gekkonidae) from Khammouane Province, central Laos. Zootaxa 4079 (1): 087–102
Cyrtodactylus calamei, Cyrtodactylus hinnamnoensis & Cyrtodactylus sommerladi LUU, BONKOWSKI, NGUYEN, LE, SCHNEIDER, NGO & ZIEGLER, 2016 : Toutes sont originaires de la région de Khammouane, au centre du Laos, comme la précédente espèce. La première,
C. calamei est plus précisément de la région de Tham Nok Aen. Le spécimen type de
C. hinnanmnoensis est originaire du village de Ban Dou, les autres spécimens ont été collectés en différents endroits, toujours à proximité de grottes karstiques se déplaçant sur les rochers, seul un mâle a été trouvé sur un tronc d’arbre. Quant à
C. sommerladi, toujours originaire des forêts kartstiques, elle a été découverte dans la région de Hang Toi. Source : LUU, VINH QUANG; MICHAEL BONKOWSKI, Truong QUang Nguyen, MINH DUC LE, NICOLE SCHNEIDER, HANH THI NGO, THOMAS ZIEGLER 2016. Evolution in karst massifs: Cryptic diversity among bent-toed geckos along the Truong Son Range with descriptions of three new species and one new country record from Laos. Zootaxa 4107 (2): 101–140
Cyrtodactylus equestris & Cyrtodactylus rex OLIVER, RICHARDS, MUMPUNI & RÖSLER, 2016 : Ces deux espèces sont originaires de Papouasie Nouvelle-Guinée. Leurs les noms évoquent leur grande taille :
rex comme
equestris sont des termes souvent utilisés pour désigner des espèces dont la taille est remarquable, du moins au sein du genre
Cyrtodactylus.
C. rex mesure jusqu’à 14 cm de LMC et
C. equestris jusqu’à 17 cm de LMC, la plupart des autres espèces ont une taille généralement inférieure à 13 cm à part
C. zugi qui peut atteindre 15,9 cm de LMC. Ils sont donc les deux plus grands cyrtodactyles actuellement connus.
C. rex est originaire de la province de Sepik (bassin de la rivière Sepik), un certain nombre de paratypes ont été identifiés dans d’anciennes collections dont le plus ancien spécimen a été collecté en 1945, l’holotype lui a été capturé en 2011. Il vit à une altitude basse, entre 55 et 700 m. Le spécimen type de
C. equestris a été collecté en 1990 dans les montagnes de Toricelli, province de Sandaun à une altitude de 1000-1200 m, les autres spécimens ont été collectés entre 500 et 1000 m. Source : Oliver PM, Richards SJ, Mumpuni, Rösler H 2016. The Knight and the King: two new species of giant bent- toed gecko (
Cyrtodactylus, Gekkonidae, Squamata) from northern New Guinea, with comments. ZooKeys 562: 105–130, doi: 10.3897/zookeys.562.6052
https://zookeys.pensoft.net/articles.php?id=6052 Cyrtodactylus gunungsenyumensis GRISMER, WOOD, ANUAR, DAVIS, COBOS & MURDOCH, 2016 : Originaire du centre de la péninsule malaise, tous les spécimens types ont été collectés en 2015 par les auteurs de la description. Il s’agit d’une petite espèce atteignant au maximum 7,47 cm de LMC. Il vit dans les forêts karstiques, observés sur les troncs et la végétation mais toujours proches des crevasses et autres grottes. Source : GRISMER, L. LEE; P. L. WOOD, JR., SHAHRUL ANUAR, H. R. DAVIS, A. J. COBOS & M. L. MURDOCH 2016. A new species of karst forest Bent-toed Gecko (genus
Cyrtodactylus Gray) not yet threatened by foreign cement companies and a summary of Peninsular Malaysia’s endemic karst forest herpetofauna and the need for its conservation Zootaxa 4061 (1): 001–017
Cyrtodactylus hidupselamanya & Cyrtodactylus lenggongensis GRISMER, WOOD, ANUAR, GRISMER, QUAH, MURDOCH, MUIN, DAVIS, AUILAR, KLABACKA, COBOS, AOWPHOL & SITES, 2016 : Deux espèces originaires de la péninsule malaise, la première de la région de Perak, la seconde de la région voisine de Kelatan. Ils ont été découverts à l’entrée de grottes ou de rochers des régions karstiques. Source : GRISMER, L. LEE; PERRY L. WOOD, JR, SHAHRUL ANUAR, MARTA S. GRISMER, EVAN S. H. QUAH, MATTHEW L. MURDOCH, MOHD ABDUL MUIN, HAYDEN R. DAVIS, CÉSAR AGUILAR, RANDY KLABACKA, ANTHONY J. COBOS, ANCHALEE AOWPHOL, JACK W. SITES, JR 2016. Two new Bent-toed Geckos of the
Cyrtodactylus pulchellus complex from Peninsular Malaysia and multiple instances of convergent adaptation to limestone forest ecosystems. Zootaxa 4105 (5): 401-429
Cyrtodactylus hitchi RIYANTO, KURNIATI & ENGILIS, 2016 : Celle-ci est originaire du sud-est de l’île de Sulawesi, en Indonésie. Les spécimens types ont été collectés en 2010 dans les montagnes de Mekongga, entre 900 et 1 100 m d’altitude, près des torrents et dans la végétation de la forêt tropicale. Elle mesure entre 7 et 8 cm de LMC. Source : RIYANTO, AWAL; HELLEN KURNIATI, ANDREW ENGILIS, JR 2016. A new Bent-toed gecko (Squamata: Gekkonidae) from the Mekongga Mountains, South East Sulawesi, Indonesia. Zootaxa 4109 (1): 059-072
Cyrtodactylus klakahensis HARTMANN, MECKE, KIECKBUSCH, MADER & KAISER, 2016 : Originaire de Java, la description de cette espèce s’est faite sans se rendre sur cette île, puisque ce sont trois spécimens prélevés lors d’une expédition hollandaise en 1928-29 qui ont servi à la décrire et qui furent auparavant attribués à
C. fumosus. Son nom fait référence à sa localité type, Klakah, dans la province de Jawa Timur. Source : HARTMANN, LUKAS; SVEN MECKE, MAX KIECKBUSCH, FELIX MADER, HINRICH KAISER 2016. A new species of bent-toed gecko, genus Cyrtodactylus Gray, 1827 (Reptilia: Squamata: Gekkonidae), from Jawa Timur Province, Java, Indonesia, with taxonomic remarks on C. fumosus (Müller, 1895). Zootaxa 4067 (5): 552–568
Cyrtodactylus phetchaburiensis PAUWELS, SUMONTHA & BAUER, 2016 : Le nom de ce nouveau gecko fait référence à la province de Ketchaburi, en Thailande, où il a été découvert en 2003. Il vit dans les forêts humides et a été observé sur les troncs d’arbres et des rochers calcaires, près de grottes. Source : PAUWELS, OLIVIER S. G.; MONTRI SUMONTHA & AARON M. BAUER, 2016. A new Bent-toed Gecko (Squamata: Gekkonidae:
Cyrtodactylus) from Phetchaburi Province, Thailand. Zootaxa 4088 (3): 409–419
Cyrtodactylus rishivalleyensis & Cyrtodactylus srilekhae AGARWAL, 2016 : Ces deux espèces du sous-genre
Geckoella sont originaires d’Inde, la première dans le district de Chittoor District, état d’Andhra Pradesh à plus de 1 000 m d’altitude ; la seconde dans la partie sud du plateau de Mysore, près de Bengalore dans l’état de Tarnataka. Ils sont tous deux terrestres et vivent dans les forêts semi-arides. Source : AGARWAL, ISHAN 2016. Two new species of ground-dwelling
Cyrtodactylus (Geckoella) from the Mysore Plateau, south India Zootaxa 4193 (2): 228-244
Cyrtodactylus rufford LUU, CALAME, NGUYEN, LE, BONKOWSKI & ZIEGLER, 2016 : Cette nouvelle espèce vit dans la région de Khammouane, au Laos, une région déjà riche en geckos du genre Cyrtodactylus, dont de nombreuses novelles espèces décrites ces dernières années. Les spécimens types ont été récoltés à l’entrée de la grotte de Nang Log, sur une falaise calcaire. Son nom est un hommage à la fondation Rufford, un organisme britannique qui a soutenu des projets de recherche et de conservation des reptiles et amphibiens du Laos. Source : LUU, VINH QUANG; THOMAS CALAME, TRUONG QUANG Nguyen, MINH DUC LE, MICHAEL BONKOWSKI, THOMAS ZIEGLER 2016.
Cyrtodactylus rufford, a new cave-dwelling bent-toed gecko (Squamata: Gekkonidae) from Khammouane Province, central Laos. Zootaxa 4067 (2): 185–199
Cyrtodactylus soni LE, NGUYEN, LE & ZIEGLER, 2016 : Découvert en 2015 dans la réserve naturelle de Van Long, province de Ninh Binh au Vietnam, il vit sur les rochers calcaires au milieu de la forêt. Ce gecko mesure environ 10 cm de LMC. Source : LE, DZUNG TRUNG; TRUONG QUANG NGUYEN, MINH DUC LE, THOMAS ZIEGLER 2016. A new species of
Cyrtodactylus (Squamata: Gekkonidae) from Ninh Binh Province, Vietnam. Zootaxa 4162 (2): 268–282
Cyrtodactylus varadgirii AGARWAL, MIRZA, PAL, MADDOCK, MISHRA & BAUER, 2016 : Ce très joli petit gecko terrestre de 5 cm de LMC est la troisième espèce décrite cette année en Inde, dans l’état de Maharashtra. Il ne vit pas uniquement dans les sous-bois mais également dans les habitats modifiés par l’Homme. Sa répartition est assez grande en comparaison avec les autres
Cyrtodactylus du sous-genre
Geckoella d’Inde qui vivent sur des aires très restreintes. Source : GARWAL, ISHAN; ZEESHAN A. MIRZA, SAUNAK PAL, SIMON T. MADDOCK, ANURAG MISHRA, AARON M. BAUER 2016. A new species of the
Cyrtodactylus (Geckoella) collegalensis (Beddome, 1870) complex (Squamata: Gekkonidae) from Western India. Zootaxa 4170 (2): 339–354 -