Qui est le plus grand lézard du monde? Varanus salvadorii (à gauche) ou Varanus komodoensis (à droite)

Quand on parle varan on pense souvent à de gros lézards baveux qui dévorent des buffles et notamment au fameux Dragon de Komodo, Varanus komodoensis pour les intimes. Les documentaires animaliers font la part belle à ce gros lézard comme à d’autres grosses espèces telles que les varans d’eau (Varanus salvator) ou le Varan du Nil (Varanus niloticus). En effet, certaines espèces de varans mesurent plus d’un mètre cinquante et sont parmi les plus grands lézards de la planète. Le Varan de Komodo est le plus grand… ou au moins, le plus gros… Car il a des concurrents : le Varan crocodile (Varanus salvadorii) notamment, qui, étant un varan, n’a rien à voir avec les crocodiliens (il fut qualifié de « crocodilien » dans un article de Sciences et avenir)… Souvent, on dit que le varan de Komodo atteint 3 m, c’est vrai, mais c’est très rare. Les records sont de 302 ou 313 cm selon les sources, cependant la plupart des varans de Komodo adultes atteignent autour de 2 m et ceux de 250 cm sont déjà assez rares car ce sont de vieux spécimens. Comme tous les autres reptiles les varans grandissent toute leur vie, même si à l’âge adulte cette croissance est lente : aussi, un grand varan est un vieux varan et peu atteignent des âges assez avancés pour dépasser 250 cm. La taille maximale de Varanus salvadorii n’est pas connue. Un spécimen captif a atteint 265 cm de longueur totale, c’est à dire queue comprise… Je précise ça car ce détail aura son importance plus tard. Mais les scientifiques pensent que des sujets de 3 m existent voire plus, certains parlent même de 450 cm ! Ca reste néanmoins à démontrer, ces estimations étant purement hypothétiques et contestées. On sait très peu de choses sur cette espèce fort timide qui vit dans les forêts denses de Nouvelle-Guinée alors que le Varan de Komodo a été bien étudié et mesuré sous les tous les angles. Chez une autre grande espèce, Varanus salvator, le record absolu est de 321 cm, un spécimen exceptionnel observé en 1932. Néanmoins, chez cette espèce, les spécimens dépassant 2 m sont très rares, en moyenne il reste plus petit que V. komodoensis.

Le Varan de Komodo reste considéré comme le plus gros varan du monde, car il est le plus massif : son corps  (la taille du museau au cloaque, sans la queue) représente la moitié de sa longueur totale, alors que chez V. salvadorii ou V. salvator, le corps représente moins du tiers de la longueur totale. Aussi, un Varan de Komodo de 3 m a un corps de 150 cm, contre moins de 100 cm pour les deux autres espèces. V. komodoensis est également plus lourd puisqu’un grand varan de Komodo peut atteindre 50 à 70 kg, contre moins de 10Kg pour un grand varan crocodile et au maximum 25 kg pour V. salvator. D’autres varanidés atteignent des tailles impressionnantes, mais ils sont assez peu nombreux : Varanus giganteus porte bien son nom puisque le plus grand a atteint 240 cm, mais là aussi ce sont des cas rares. Les espèces comme V. niloticus, V. varius, V. bitatawa peuvent atteindre voire légèrement dépasser les 2 m même si en général ils mesurent autour de 150 cm.

Chose peu connue, la moitié des 79 espèces de varanidés mesurent moins d’un mètre et certains ne sont pas plus grand que les lézards de nos campagnes comme le lézard des souches ou le Lézard vert. On a du mal à imaginer que des varans nains existent et pourtant ! 16 espèces mesurent moins de 60 cm de longueur totale. Il s’agit surtout des espèces du sous-genre Odatria, un groupe très diversifié vivant uniquement en Australie, au sud de la Nouvelle-Guinée et sur quelques îles proches comme Timor ou Roti. On y trouve les plus petits varans du monde comme Varanus sparnus ou Varanus brevicaudus qui atteignent au maximum 23 cm de longueur totale. V. primordus ne le dépasse que de quelques centimètres. V. caudolineatus, V. gilleni ou encore V. kingorum mesurent 30 à 35 cm. V. glauerti mesure 80 cm de longueur totale, mais il possède une queue particulièrement longue, le corps ne mesurant que 20-25 cm. V. acanthurus, une espèce très commune en captivité, mesure 50 à 70 cm. Au sein du sous-genre Euprepiosaurus, et notamment du complexe Varanus prasinus, on trouve aussi des espèces de 60-80 cm, rarement 1 m. Nous sommes loin des « dinosaures »… quoique, certains dinosaures n’étaient pas plus grand qu’un Varanus acanthurus (ex : Parvicursor). C’est fou la fixation que l’humanité fait sur la taille : le plus gros dinosaure, le plus gros varan, le plus gros requin, la plus grosse voiture, la plus grosse fortune, la plus grosse…

Physiquement, les varans sont tous assez semblables : un corps allongé, une longue queue effilée, un cou assez long et une tête fine au museau plus ou moins pointu. La forme de la tête varie selon les espèces, souvent proportionnelle à la forme du corps : les espèces au corps trapu ont souvent un museau plus court et une tête plus massive, les espèces au corps gracile ont une tête très fine et un museau allongé. On observe ainsi deux extrêmes : V. exanthematicus au corps trapu avec une queue relativement courte, au cou large, à la tête massive et au museau court ; alors que V. glauerti est tout en longueur, sa silhouette est très gracile avec une très longue queue, une tête fine au museau allongé et un cou long et fin. En général, mais pas toujours, les espèces terrestres sont plutôt de carrure robuste avec une queue assez courte, les espèces arboricoles ou saxicoles sont plus fins avec une longue queue. Les pattes sont généralement bien développées avec des pattes fines et longues terminées par de longs doigts pour les espèces arboricoles et plus courts pour les espèces strictement terrestres qui possèdent des pattes larges et puissantes. La queue est soit ronde soit compressée latéralement comme chez le varan du Nil ce qui aide notamment à la nage car elle sert de propulseur, les varans nageant à la manière des crocodiles : pattes repliées contre le corps et se déplaçant en faisant onduler leur corps et leur queue. La queue est puissante et les varans s’en servent aisément comme arme de défense tel un fouet et peuvent mettre de « sacrés beignes » ! Quand un varan marche, sa queue traine au sol laissant une trace caractéristique. De nombreuses espèces arboricoles comme celles du groupe V. prasinus ont une queue préhensile, capable de s’enrouler autour des branches ce qui aide à s’y déplacer. Bien que ne possédant pas de crêtes aussi impressionnantes que certains iguanes, agames ou caméléons, bon nombre d’espèces de varan portent une très fine crête à peine visible sur le dessus de la queue, elle est parfois double.

Varanus glauerti, tout en finesse!

Les écailles du corps sont généralement petites et rondes sauf au niveau de la queue où elles sont rectangulaires. Elles ne se chevauchent généralement pas, la peau des varans est souple et n’a pas l’aspect luisant de celle des scinques ou des serpents. Certaines espèces comme V. rudicollis ou V. nesterovi montrent des écailles plus grosses et pointues sur la nuque donnant à cette partie du corps un aspect rugueux. Les petites espèces australiennes et terrestres espèces du groupe V. acanthurus se démarquent par des écailles également pointues au niveau de la queue d’où le nom commun de V. acanthurus : varan à queue épineuse.

La coloration de la majorité des espèces se situe dans les tons gris à bruns. Le corps est souvent marqué d’ocelles ou de bandes transversales. Celles des vastes groupes V. salvator ou V. indicus sont gris foncé à noir avec souvent des tâches ou des ocelles claires. V. cumingi ou V. melinus arborent une belle coloration où le jaune domine, marquée de motifs bruns ou noirs. V. doreanus  porte bien son  nom de varan à queue bleue, celle-ci est en effet bleue annelée de noir. Les membres du groupe V. prasinus sont souvent très brillamment colorés, V. prasinus, V. reisingeri, entre autres, sont uniformément verts avec des marques noires très fines. V. macraei est de couleur bleue avec des marques noires. V. beccarii, très proche de V. prasinus, est une forme mélanique : il est entièrement noir, tout comme son proche cousin V. bogerti. Au sein du sous-genre Odatria on trouve aussi de très jolies petites espèces comme V. glaeurti ou V. pilbarensis et sa coloration rouge brique.

Les varans possèdent une langue bifide très longue et effilée, comme les serpents. Et comme chez les serpents, elle a perdu toute fonction gustative et même mécanique, ne leur servant pas à déglutir mais à capturer les odeurs dans l’air et sur le sol. Toutefois, après u repas un peu salissant, ils s’en servent pour se nettoyer les dents et les abords de la gueule. La coloration de la langue est généralement rose et/ou bleue, la répartition de ces deux colorations pouvant servir de critère (entre autres) de différentiation des espèces : certaines possèdent par exemple une langue majoritairement rose et bleue seulement à son extrémité, pour d’autres elle presque entièrement bleue et rose seulement à sa base.

Le crâne des varanidés est particulier, il est assez proche de celui des serpents avec de nombreux os mobiles ; c’est l’anatomie de ce crâne qui a longtemps fait pensé que les varans étaient un groupe proche des serpents. Le crâne n’est pas massif comme celui d’autres lézards (scinques par exemple). La mâchoire supérieure est mobile, elle n’est pas soudée au crâne. Les maxillaires sont souples ce qui permet d’avaler de grandes proies, aidés par un appareil hyoïde très développé. Les varans possèdent 27 à 32 vertèbres présacrales (dos) et 56 à 132 vertèbres pour la queue ainsi qu’une vertèbre cervicale de plus que les autres lézards.

Autres caractéristiques anatomiques, liées au système cardio-vasculaires, permettent aux varans des performances supérieures aux autres squamates en termes de mouvements. Ainsi, leur cœur, bien qu’ayant un seul ventricule seulement partiellement cloisonné, est fait de sorte que le sang veineux (riche en CO2) et artériel (roche en oxygène) se mélangent le moins possible. Pour rappel, chez les mammifères ces deux sangs ne se mélangent pas car le ventricule est séparé par une paroi étanche (les mammifères ont donc deux ventricules), chez les lépidosauriens, le cœur n’a qu’un ventricule. Les reptiles ne possèdent pas de diaphragme, ce muscle qui sépare les poumons de la cavité abdominale et qui, chez les mammifères, permet une partie de la respiration. Les varans n’ont pas non plus de diaphragme, les mouvements de la cage thoracique et des viscères permettent les inspirations et expirations, mais chez ces lézards on trouve un septum plus développé qui permet une bonne séparation de la cage thoracique et de la cavité abdominale. De plus, les poumons sont plus développés que chez d’autres squamates et sont bien fixés aux côtes ce qui permet d’optimiser la respiration et d’assimiler un maximum d’air « frais » autant que d’expulser un maximum d’air chargé en CO2. Et ce n’est pas tout : leurs muscles sont riches en myoglobine, plus que chez les autres lézards, assimilant donc mieux l’oxygène du sang. Tout cela permet aux varans leur vélocité et leur endurance.

Varanus prasinus.

Longtemps on a affilié les varans aux serpents. L’ancêtre commun des serpents était situé chez les Mosasaures, des sortes de gros varans marins qui pouvaient atteindre 18 mètres et souvent pris pour des dinosaures mais qui n’en furent pas. Cette hypothèse marine fut proposée par le paléontologue américain Edward Drinker Cope à la fin du XIXème siècle. Mais récemment, les scientifiques se sont aperçus que les serpents sont plus proches des anguidés que des varanidés. Les hélodermes, ces gros lézards venimeux du sud des Etats-Unis et du Mexique étaient aussi considérés comme de très proches parents des varans, placés dans un même groupe : les platynota. Dans les ouvrages traitant des varanoïdes comme l’excellent ouvrage de Pianka, King & King (2004), les hélodermes sont présents. Or là aussi, les données actuelles montrent qu’ils en sont plus éloignés qu’on ne le pensait. Les helodermatidés sont des paléoanguimorphes, proches des anguidés ; les varanidés eux sont des néoanguimorphes, proches des Shinisauridés. Ce dernier groupe, dont on ne connait qu’une espèce (Shinisaurus crocodilurus) était avant affilié aux scincomorphes. Mais le plus proche cousin des varans est Lanthanotus borneensis, seul représentant des Lanthanotidés. Ce lézard étrange et mal connu vivant à Bornéo est si proche des varans que certains scientifiques le classent dans la famille des varanidés.

Les varans ne sont pas des descendants des dinosaures : Ce sont des lépidosauriens alors que les dinosaures sont des archosaures. Ces deux groupes se sont scindés bien avant que les dinosaures au sens strict n’apparaissent, ils sont cousins… éloignés ! Aucune espèce de varan moderne n’a non plus vécue au crétacé. Certes, leur ancêtre commun serait apparu il y a 100 millions d’années. Toutefois, on parle là de varanoïdes, car plusieurs familles existaient à l’époque. Par exemple les Necrosauridés que l’on trouvait en Amérique du nord et en Europe jusqu’à l’éocène, il y a plus de 34 millions d’années alors qu’aujourd’hui, plus aucun varanoïde ne vit plus sur ces deux continents. L’ancêtre commun des varans que l’on connait de nos jours, ceux de la famille des varanidés au sens strict, serait apparu il y a 60 millions d’années, peu après la crise crétacé-tertiaire qui a vu  les dinosaures (sauf les oiseaux) disparaitre. Toutefois, les espèces actuelles ne sont pas apparues à cette époque, il en existait d’autres qui ont disparu depuis. Les varans, comme tous les reptiles, n’ont jamais cessé d’évoluer et évoluent encore, ce ne sont en rien des « reliques ». Les varans australiens sont d’ailleurs parmi les principaux prédateurs de l’île, l’équivalent des fauves de la savane africaine. Les espèces actuelles n’ont généralement pas plus de 15  millions d’années, certaines comme Varanus komodoensis sont récentes. Celui-ci est apparu il y a 4 millions d’années en Australie où vivait aussi l’énorme Varanus priscus (anc. Megalania prisca) qui pouvait mesurer 7 à 8 m et qui disparut il y a 48 000 ans. L’époque des animaux géants n’est pas ancienne et les scientifiques ne comprennent encore pas clairement pourquoi toutes ces grosses bêtes (mammouths, paresseux géants…) n’existent plus. On sait que pour certaines d’entre elles comme l’énorme Moa de Nouvelle-Zélande, un oiseau pouvant mesurer 3,6 m de haut, a sans doute été exterminé par les Maoris. Il est possible que les aborigènes, qui sont arrivés en Australie au moment où Varanus priscus s’éteint, puisse être à l’origine de sa disparition, soit en le chassant, soit en chassant ses proies, de très grands marsupiaux eux aussi éteints. Lire aussi l’article sur le varan de Komodo et le concept de fossile vivant.

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Ressources internet :

www.monitor-lizards.net le site de B. Eidenmuller (allemand et anglais)

www.mampam.org Le site de Daniel Bennett (anglais)

http://indicus-complex.webs.com Un site dédié au complexe V. indicus (anglais)

www.ag-warane.de Site de l’AG Warane de la DGHT (Allemand)

www.varanidae.org: Site de l’International Varanid Interest Group (IVIG) qui publie la revue électronique Biawak, une référence ! (anglais)

Fauna of Australia – Family Varanidae.

Tiliqua, le monde des lézards -
ISSN 2118-5492.



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