La famille des Lacertidés :
Les lézards, stricto sensu !


 

En Bref :

Classification: Latérates – Lacertibéniens.

Famille créée en 1811 par Nicolaus Oppell

Nombre d'espèces: 320

Répartition: Eurasie, Moyen-Orient, Afrique (sauf Madagascar).

Morphologie: 15-70 cm – Morphologie typique des lézards, pas d’apodisme, pas de crête ni fanon.

Comportements: La plupart terrestres, diurnes et vivant dans des milieux ouverts et secs.

Reproduction: Ovipares sauf une espèce, Zootoca vivipara. Cas de parthénogénèse en milieu naturel (espèces unisexuées).

Menaces: Plusieurs espèces au bord de l’extinction notamment celles endémiques des îles de Méditerranée.

Particularités : Coloration, diversité et spéciation, adaptations aux conditions écologiques (insularité, froid…), comportements reproducteurs (espèces unisexuées parthénogénétiques, "mating guard").

 

 
En se promenant en lisière de forêt, dans une tourbière, près d’un talus ou dans la garrigue, il n’est pas difficile de croiser de petits lézards au corps fin, à la longue queue, de couleur brune ou verte, qui prennent leur bain de soleil et s’enfuient à votre approche. Lézard vert occidental, Lézard vivipare, Lézard des murailles, Lézard agile… On peut observer ces petits ou gros lézards partout sans grand effort. Ils ont comme point commun d’être de la même famille : celle des lacertidés, la plus importante famille de lézards d’Europe. Rien qu’en France, 14 des 20 espèces de lézards sont des lacertidés. Cette famille a été abondamment étudiée, même s’il reste beaucoup de choses encore à connaitre. Elle a subit d’importants changements à la fin du XXème siècle avec l’éclatement du genre Lacerta où nous retrouvions jadis la majorité des espèces européennes, aujourd'hui dispersées au sein de genres aux noms charmants: Podarcis, Zootoca, Timon, Iberolacerta, Archaeolacerta...
 

Même s’ils sont tous d’apparence similaire, avec un physique « typique de lézard », les lacertidés ne sont pas pour autant un groupe ennuyeux et dénué de fantaisie. D’une part, certaines espèces sont particulièrement hautes en couleurs, les mâles notamment qui aiment se faire remarquer ! De vrais machos qui se la pêtent !
 

Mâle Gallotia galloti einsentrauti

Du point de vue écologique, ce sont surtout des lézards terrestres, diurnes, insectivores et vivant dans des espaces dégagés et secs. Toutefois, il y a quelques curiosités qui se détachent du lot et qui montrent des adaptations à des milieux extrêmes : les dunes de sable brulantes du Namib pour Meroles spp. ou les rigueurs de la vie au-dessus du cercle arctique pour le Lézard vivipare.

Pour en savoir plus:

   

 



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